• Le cañon del Colca est le canyon le deuxième plus profond du monde. Il mesure entre 1000 et 3207 mètres. Le plus profond est le canyon voisin de Cotahuasi qui mesure jusqu’à 3370 mètres.

    Nous sommes tout d’abord allés dans la petite ville de Chivay à l’entrée du canyon où de nombreuses femmes portent des tenues traditionnelles.

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca

    Nous avons aimé flâner dans les rues décorées de statues de danseurs.

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

     

     

    Nous avons découvert une jolie petite boutique d’artisanat et pour une fois, du vrai artisanat. La boutique était tenue par un couple, le monsieur peignait devant nous des bâtons de pluie, les céramiques séchaient sur une étagère. Ce couple vendait aussi des pelotes de laine d’alpaga et même de la laine à filer. Nous avons acheté quelques bricoles et avons discuté un petit moment avec eux. Le monsieur a bien voulu que je le prenne en photo et a même joué le jeu en mettant un bonnet péruvien. Des moments comme on les aime !

     

      

    Le lendemain, nous sommes partis pour la Cruz del Condor : l’endroit où le canyon est le plus profond et où l’on peut voir des condors de près. 

    Cañon del Colca 

    Dans tout le canyon, de nombreuses terrasses datant d’avant les Incas ont été construites sur les flancs des montagnes. Elles sont toujours utilisées et de nombreux canaux permettent leur irrigation. Le paysage est magnifique. 

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 

    Au départ, la piste n’était pas très bonne, elle était très étroite, très pentue et il y avait de nombreux cailloux mais après avoir passé un long tunnel un peu inquiétant, cela c’est amélioré. 

    Cañon del Colca 

     

    Un prêtre faisait du stop, nous l’avons pris, il venait de dire une messe (à 7 heures du matin ici !) et souhaitait retourner dans son village mais il n’y avait pas de bus. Nous avons discuté durant toute la route, c’était très intéressant. Il nous a appris qu’il avait en charge Cabanaconde (un village de 3000 habitants) et 25 autres petits villages (2000 habitants en tout) avec un autre prêtre et un frère. Certains de ces villages sont à 200 kilomètres. Ils sont répartis des deux côtés du canyon et certains ne sont accessibles qu’à pied. Il nous a aussi dit que tous les dimanches après-midi, de nombreux enfants vont jouer dans le petit jardin paroissial équipé d’un toboggan, de deux baby-foot et d’une table de ping-pong. Les prêtres et le frère jouent aussi au foot avec eux. Nous avons donc décidé de lui donner nos vélos. En effet, notre voyage est bientôt terminé et comme nous comptons vendre le camping-car avant de partir, nous souhaitions donner nos vélos. Cela faisait quelques temps que nous cherchions à qui les donner mais nous n’avions pas encore trouvé et là ce fut une évidence : les enfants, le dimanche, pourrons désormais aussi faire du vélo !

    Le prêtre (Marcos) nous a fait visiter l’église du XVIIème siècle, en cours de restauration (toute la partie derrière l’autel est étayée). Quand les travaux seront-ils finis ? « Un jour peut-être ! » nous a-t-il dit. 

    Cañon del Colca 

    Il nous a aussi fait visiter le presbytère, le jardin et le dortoir. En effet, dans les 26 villages dont les prêtres s’occupent, seulement 3 possèdent des écoles. Dans les autres, les enfants ne vont pas à l’école, ils gardent les moutons ou les vaches et participent aux travaux des champs. Les prêtres souhaitaient donc créer un mini-internat pour que quelques enfants puissent aller à l’école mais les parents ne veulent pas et le dortoir est vide, il ne sert qu’à quelques visiteurs qui n’ont pas les moyens de payer l’hôtel.

    Marcos nous a offert un rafraîchissement, des chapelets, des images du pape et surtout une vision du pays hors des sentiers touristiques. Nous avons beaucoup aimé cette matinée de partage.

    Nous sommes ensuite retournés à la Cruz del Condor (nous avions fait un petit détour pour amener Marcos chez lui). Il était environ midi quand nous sommes arrivés et nous avons vu nos deux premiers condors qui faisaient des allers-retours en passant au-dessus de nous. Nous étions supers contents car nous avions lu dans nos guides que l’on ne les voyait qu’entre 8 et 10 heures du matin. Dans l’après-midi, nous en avons à nouveau vu un. 

    Cañon del Colca 

    Le lendemain, nous nous sommes levés assez tôt pour pouvoir être au bord du canyon dès 8 heures. Au départ, les condors volaient très bas, à mi-hauteur du canyon, soit environ 600 mètres en-dessous de nous. Puis ils ont commencés à monter en s’aidant des courants d’air. Une quinzaine de condors nous a fait le spectacle durant plus d’une heure, en passant en contre-bas de nous ou au-dessus, parfois à 5 mètres seulement. Nous entendions le vent sifflait dans leurs ailes, nous pouvions voir leurs plumages, leurs collerettes, leurs becs. Nous admirions leur façon de planer en utilisant leur queue comme un gouvernail et en battant de temps en temps des ailes pour reprendre un peu d’élan. Nous avons adoré.  

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 


    Une fois le spectacle terminé (à 10 heures, les courants ne sont apparemment plus favorable pour eux), nous sommes retournés au camping-car mais nous sommes restés sur le parking du site jusqu’à 13 heures (CNED oblige !) et nous en avons encore vu plusieurs passer au-dessus de nous. 

    Cañon del Colca  

    Nous sommes ensuite retournés à Chivay et avons à nouveau flâné dans les rues. 

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

     

     

    Puis nous sommes allés aux thermes de La Caleta. 3 jolies piscines nous attendaient, nous en avons choisi une en plein air dont l’eau était à 38°C. C’était très agréable.

     

     


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  • Après ce très bon moment dans le cañon del Colca , nous sommes partis en direction du Lac Titicaca. Sur la route, nous avons vu nos premiers alpagas (depuis longtemps nous hésitions : lamas ou alpagas, mais là, pas de doute, ils étaient vraiment plus petits, de la taille d’un mouton et avaient beaucoup de laine).

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

     

     

    Nous sommes arrivés à Puno, une ville de 120 000 habitants sur les rives du lac. La ville en elle-même n’est pas très jolie et nous étions plus intéressés par le lac que par elle. Nous sommes donc allés dans le jardin d’un hôtel 4 étoiles un peu à l’extérieur de la ville et surtout au bord du lac. Il n’y a très peu de camping au Pérou et dans les grandes villes, ce sont les hôtels qui accueillent les camping-caristes moyennant finance bien sûr !

    Nous avons profité du jardin et de la vue sur le lac et les filles ont pu caresser des alpagas qui tondent la pelouse.

     

    Nous avons aussi visité le Yavari, le plus ancien bateau à vapeur du Lac Titicaca, ancré devant l’hôtel. Il fut construit en Grande-Bretagne, amené en pièces détachées en bateau jusqu’à Arica en passant par le Cap-Horn, transporté  en train jusqu’à Tacna puis il traversa la cordillère des Andes à dos de mules jusqu’à Puno. Cette entreprise dura 6 ans. Il fut mis à l’eau en 1870 et était alimenté en bouses de lamas séchées lors des pénuries de charbon. En 1914, son moteur fut changé pour un moteur diesel. Puis il fut abandonné par sa propriétaire, la Marine Péruvienne. Une riche britannique le racheta et le transforma en musée. Il fonctionne toujours mais ses sorties sont peu fréquentes. Les filles ont joué « les capitaines » pendant que Max admirait la mécanique. 

    Lac Titicaca 

    A la tombée de la nuit, un camping-car s’est garé à côté de nous : des français ! Avec des enfants ! Chouette ! Café et discussions tardives pour les parents, jeux pour les enfants le lendemain matin.

    Mais nous devions nous quitter là car nous avions réservé une nuit sur une île Uros. Finalement, il restait de la place sur l’île et Cyril, Estelle, Delphine, Malia et Julie nous y ont rejoints.

    Les îles Uros sont les célèbres îles du Lac Titicaca faites en totora, une sorte de roseau. Il y en a 80 et 2000 personnes y vivent, généralement en famille élargie. Il y a même une école maternelle, une école primaire et un dispensaire flottants. Les Uros possèdent aussi des terres au bord du lac ce qui leur permet de pratiquer l’agriculture et certains d’entre eux ont choisis de ne plus habiter sur les îles mais de vivre sur ses terres.

    Généralement, pour aller visiter les îles Uros, les touristes prennent un gros bateau à moteur avec de nombreux autres touristes, ils s’arrêtent une heure, font une petite balade en bateau en totora, achètent de l’artisanat local et repartent. Tout ce que nous n’aimons pas, aucun contact véritable avec les habitants, aucune compréhension de leur mode de vie, juste de la consommation. Nous souhaitions quelque chose de plus authentique. Les tourdumondistes Sylvain, Nathalie, Nathan et Laura que nous avions rencontrés plusieurs fois en Patagonie nous ont fournis la solution : une île Uros transformée en « hôtel » et sur laquelle on peut s’immerger un peu dans le mode de vie de cette population.

    Pour commencer, Abraham (le beau-fils des propriétaires : Christina et Victor) est venu nous chercher en barque au bord du lac et là ce fut déjà l’enchantement, une petite balade de 20 minutes à travers les roseaux.

    En arrivant sur l’île, Christina et Victor nous ont faits faire la visite, nous avons découvert notre chambre en totora  avec 3 lits doubles (de la place !), la salle à manger, les balançoires, les hamacs, le mirador, tout ça construit ou recouvert de totora. 

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca 

    Lorsque Cyril, Estelle, Delphine, Malia et Julie sont arrivés, nous sommes partis relever les filets de pêche en barque traditionnelle en totora. Enfin, pas si traditionnelle que ça car désormais, pour que les barques soit plus faciles à construire et qu’elles aient une plus longue durée de vie (deux ans contre un), les habitants des îles Uros font l’armature avec des bouteilles en plastique et la recouvrent de totora. Durant la demi-heure de navigation à la rame ou au bâton planté dans le sol, Abraham notre pilote nous a raconté son enfance sur les îles (la recherche des œufs de cannes, la coupe de la totora, le collège puis la faculté à Puno…). Dans les filets, seuls quatre petits poissons mais ils ont ravis les filles qui les ont caressés. 

    Lac Titicaca 

    Victor qui pilotait le deuxième bateau nous a montrés la coupe de la totora qui se fait à l’aide d’une petite faucille accrochée à un long bâton.

    Nous sommes ensuite rentrés pour déjeuner : truites du lac et quinoa.

    En début d’après-midi, ce fut temps calme, enfin, pas pour tout le monde, les filles et Malia (5 ans) se sont liées d’amitié avec Milagros (5 ans) et Anita (4 ans) des habitantes de l’île et elles ont joué au loup, pieds nus, sur la totora, un moment mémorable ! 

    Lac Titicaca 

    Lac Titicaca 

    Lac Titicaca

     

     

    Puis, nous avons mis des costumes traditionnels et nous avons même eu droit aux tresses (enfin, pas Max !), nous avons bien rigolé.

     

     

    Lac Titicaca

     

     

     

    Victor nous a expliqué comment sont faites les îles : les racines de totora coupées en gros cubes assemblés forment une base flottante d’un mètre d’épaisseur, la totora est ensuite déposée sur deux mètres d’épaisseur. Comme celle-ci se tasse et pourrit dans l’eau, il faut régulièrement (2 à 3 fois par mois) en remettre.

     

     

    Les habitantes de l’île nous ont ensuite présentées l’artisanat (tapisseries et objets en totora) qu’elles confectionnent et qu’elles vendent, et là, ce fut le seul moment que nous n’avons pas trop apprécié car nous les trouvions un peu trop pressantes.

    A la fin du repas, Christina est venue nous raconter comment elle en est venue à monter ce complexe, comment de simple brodeuse,  elle est devenue gérante d’hôtel : un peu de chance et surtout beaucoup de travail.

    Durant la nuit, nous avions 6 couvertures et une bonne bouillote (une bouteille en plastique remplie d’eau chaude) au fond du lit. Nous n’avons pas eu froid malgré le vent, la pluie et le manque d’isolation des maisons en totora.

    Le lendemain, après un bon petit-déjeuner, nous sommes retournés en barque jusqu’à l’hôtel où été stationné notre camping-car.

    Nous avons vraiment apprécié ce séjour, nous avons aimé découvrir la vie de ces îliens et dormir dans ces maisons très particulières.

    Après cette parenthèse, retour à la réalité, il fallait faire les courses. Nous cherchions un supermarché, il y en avait un dans Puno mais il était impossible d’y aller en camping-car d’après la réceptionniste de l’hôtel (rues trop étroites, pas de stationnement…), pas de problème, nous y sommes allés en taxi, oui, je sais, ça fait un peu bizarre d’aller faire ses courses en taxi mais ici les gens ont très peu de voitures et les taxis, collectivos et autres touk-touk sont légion. Pour 3,50 € nous avons fait l’aller-retour en passant dans un très joli marché qui débordait allégrement sur la chaussée. Effectivement, en camping-car cela aurait été compliqué ! 

    Puis, nous sommes partis en direction de Cuzco, 3 jours pour faire 400 kilomètres car Max et moi avons eu une bonne gastro, les cloches ont déposé des œufs dans le camping-car (pas assez bien cachés au goût de Cléa mais elles étaient un peu fatiguées) et nous avons visité les ruines incas de Raqchi qui contiennent entre autre le temple de Viracocha. Nous n’avons pas trop apprécié cette visite car il n’y avait pas de guide et très peu de panneaux explicatifs : nous avons vu des pierres, certes très bien ajustées et de hauts murs mais le mystère est resté entier jusqu’à notre retour dans le camping-car et la lecture approfondie de nos guides.

     

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

     


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  • Lorsque nous sommes arrivés à Cusco, nous avons voulu aller directement au camping, malheureusement, pour l’atteindre, il nous fallait traverser toute la ville en passant par le centre et une des rues principales était en travaux, mais un gentil cusqueño, à qui nous avons demandé notre chemin, nous a dit de le suivre et nous sommes arrivés à destination en deux temps trois mouvements.

    Les filles ont fait beaucoup de CNED et Max et moi nous sommes occupés du camping-car (rangement, ménage …) en attendant ma mère qui arrivait 2 jours plus tard.

    Nous sommes allés la chercher à l’aéroport en taxi, hors de question de retraverser la ville en camping-car.

    Lorsqu’elle a été un peu remise du vol (11 heures d’attente à Lima) et du décalage horaire, nous sommes allés visiter la ville. Au programme, balade dans de jolies petites rues très en pente où nous avons vu de nombreux murs de soutènement incas et entre autre celui qui contient la célèbre pierre à 12 faces, boutiques, repas dans un petit restaurant local (soupe, alpaga, frites et chica morada (une boisson à base de maïs noir que nous n’avons pas tellement appréciée) pour 4,50 € par personne), achat de fruits tropicaux et de légumes dans l’immense marché San Pedro… 

    Cusco

    Cusco

    Cusco 

    Nous avons aussi assisté deux jours d’affilés à des défilés sur la place des Armes, tout d’abord, celui des écoles, façon militaires puis celui de l’inauguration du futur aéroport. 

    Cusco

    Cusco 

    Le dimanche, nous sommes allés au marché de Chinchero, un petit village à une vingtaine de kilomètres de Cusco. Dans ce marché, il y avait une partie très touristique où les femmes vendaient de « l’artisanat » pas très artisanal et une autre beaucoup moins où nous avons à nouveau pu acheter de délicieux fruits et légumes. 

    Cusco 

    Cusco 

    Ce petit village est aussi réputé pour ses tissages, de nombreuses boutiques sont installées dans les petites rues pentues et des femmes en habits traditionnels nous ont fait des démonstrations de la préparation de la laine (lavage et filage), de sa teinture à partir de plantes ou de cochenilles et de son tissage. Nous avons bien évidement craqué pour plusieurs choses car le savoir-faire de ses femmes est tel que les pièces tissées sont magnifiques. 

    Cusco 

    Cusco 

    Nous sommes ensuite allés voir les Salineras de Maras : 8700 bassins de sel. Une rivière passe à travers du sel gemme dans la montagne et arrive dans la vallée fortement chargée en sel, les Incas ont donc eu l’idée de créer des bassins sur les flancs de la montagne, chacun d’eux est alimenté en eau. Par évaporation la concentration en sel augmente. Des familles exploitent encore le site et nous avons pu acheter de la fleur de sel.  

    Cusco

    Cusco

    Cusco

     

     

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  • Le Machu Picchu, l’endroit dont nous rêvions, le dernier gros site de notre voyage en camping-car, celui auquel nous pensions depuis le début en nous disant que lorsque nous y serions ce serait bientôt la fin…

    Le Machu Picchu, nous voulions donc le vivre intensément. Pour l’atteindre, nous avons donc choisi de l’approcher au plus près en camping-car car il y a deux façons d’y accéder : prendre le bus puis le train à partir de Cusco et arriver à Aguas Calientes, le village situé au pied du site ou contourner la réserve nationale du Machu Picchu en franchissant un col à 4330 mètres puis emprunter une piste étroite et à flanc de montagne de 23 kilomètres entre deux petits villages : Santa Maria et  Santa Teresa et enfin, marcher ou prendre le train jusqu’à Aguas Calientes à 12 kilomètres de là. Nous avons donc choisi la deuxième solution. Ma mère a franchi son premier 4000, nous sommes ensuite descendus à travers la forêt des nuages puis nous sommes arrivés dans une ambiance tropicale. 

    Machu Picchu 

    La végétation nous rappelait la Nouvelle Calédonie, des bananiers, des citronniers, des caféiers… Quelle joie de montrer ça aux filles !

    La piste entre Santa Maria et Santa Teresa, ne s’est finalement pas révélée si difficile que nous l’avions entendu dire. Parfois elle était très étroite mais il n’y avait personne en face et nous avions devant nous, une partie du chemin, deux énormes camions transportant des buses, nous nous sommes dit : « Si eux passent, nous passons ! ».  

    Machu Picchu 

    Même le passage de l’endroit qui nous inquiétait un peu : un pont limité à 3 tonnes ou un gué, s’est révélé simple. Max a jugé que le pont était assez solide pour nos 4 tonnes mais le gué n’était pas profond, nous avons donc choisi de passer par là et c’était bien plus facile que ceux que nous avions franchis pour sortir du Sud Lipez. 

    Machu Picchu 

    Nous sommes arrivés à Santa Teresa et nous nous sommes installés dans un camping un peu rustique.

    Le lendemain, nous sommes allés en train jusqu'à Aguas Calientes. 

    Machu Picchu 

    Après une bonne nuit à l’hôtel et un excellent petit déjeuner à la boulangerie française, nous sommes partis à l’assaut du Machu Picchu (en bus !). Nous avons choisi de faire une visite guidée en français. Elle s’est révélée très intéressante. 

    Machu Picchu 

    Notre guide, Alain, nous a conté l’histoire de ce lieu mythique, enfin, ce à quoi les bâtiments servaient selon les archéologues. Ce lieu était essentiellement un lieu de prière, plusieurs temples s’y trouvent : le Temple du Soleil, le Temple Principal, celui aux 7 Fenêtres et celui du Condor.  

    Machu Picchu 

    Il y a aussi un Intihuatana : une pierre qui accroche le soleil, en effet, les Incas avaient peur qu’il disparaisse lorsqu’il se couchait. Il y a aussi des pierres sacrées qui ont la forme des montagnes qu’ils vénéraient … 

    Machu Picchu 

    Nous avons admiré les multiples terrasses, les pierres parfaitement taillées …

    Machu Picchu

    Les pierres étaient d’ailleurs taillées sur place et les Incas se servaient aussi souvent de la structure même de la montagne pour faire leurs constructions. 

    Machu Picchu 

    Par contre, comme il n’y avait pas de terre sur place (uniquement de la roche), lorsqu’ils firent les terrasses, ils les comblèrent de cailloux pour drainer l’eau puis de terre venue de la vallée à dos d’hommes. Après plus de deux heures et demi de visite guidée, nous sommes allés manger puis nous sommes montés jusqu’à la cabane du gardien pour avoir une vue panoramique sur le site. 

    Machu Picchu 

    Nous sommes ensuite retournés à l’hôtel.

    Voici le commentaire à chaud d’Emilie concernant le Machu Picchu : « C’est le plus beau des sites que l’on ait vu ! »

    Et celui de Cléa : « Je pensais que ce serait plus vert ! C’était pas si extraordinaire que ça mais c’était beau quand même ! »

    Le lendemain, nous sommes allés visiter un petit musée consacrait au site puis une ferme à papillons. Nous en avons peu vu car ils sont remis en liberté dès leur sortie de chrysalide mais la visite était très sympa. 

    Machu Picchu 

    Nous comptions ensuite rentrer à Santa Teresa en train mais nous n’avions pas été prévoyants, nous n’avions pas acheté nos billets à l’avance car lors de l’aller, notre wagon était quasiment vide. Résultat, il n’y avait plus de places. Nous sommes donc restés une nuit de plus à l’hôtel et en avons profité pour faire des emplettes au marché « artisanal ». 

    En arrivant à Santa Teresa, nous sommes allés nous détendre dans les thermes de Cocalmayo. Comme nous aimons beaucoup les thermes, nous souhaitions y amener ma mère et elle a beaucoup aimé cette activité ! 

    Machu Picchu

    Le lendemain, nous sommes partis en direction de la Vallée Sacrée.  

    Nous avons repassé le col à 4330 mètres, sous la pluie cette fois et nous nous sommes arrêtés pour dormir près d’une rivière à une dizaine de kilomètres d’Ollantaytambo.

     


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  • Après le Machu Pichu, nous avons décidé de visiter d’autres sites incas de la région. Nous avons commencé par le petit village d’Ollantaytambo dans la Vallée Sacrée. Ce village est le seul à avoir conservé un plan d’urbanisme inca. Nous avons déambulé dans les très agréables petites ruelles pavées et parfois creusées d’un canal d’irrigation. 

    Vallée Sacrée 

    Nous sommes ensuite montés au sommet des terrasses  incas.

    Vallée Sacrée

    Les pierres du sanctuaire étaient très bien ajustées, entre autre, à l'intérieur des niches.   

    Vallée Sacrée 

    Lorsque les espagnols sont arrivés au Pérou, la cité d’Ollantaytambo était en construction. Elle est restée en l’état ce qui a permis aux archéologues de comprendre un peu mieux les méthodes de transport et de façonnage des pierres. 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée

     

     

     

    Un des murs du Temple du Soleil est encore intact, il est constitué d’énormes blocs de pierre dont le plus grand mesure 4 mètres de haut. Ces pierres proviennent d’une carrière située à 10 kilomètres et sur l’autre rive de la rivière qui borde le site. Il nous est difficile d’imaginer le travail qu’il a fallu pour les acheminer.

     

     

     

     

    Après une petite balade au sommet des terrasses, nous sommes redescendus pour voir l’ingénieux système de canalisation de l’eau et les différentes fontaines sacrées. 

    Vallée Sacrée

    Nous sommes ensuite allés dormir à Moray que nous avons visité le lendemain. Les ruines de ce site consistent en 4 structures composées chacune de terrasses circulaires concentriques. 

    Vallée Sacrée 

    Vallée Sacrée

     

     

    Ce site servait apparemment à faire des expérimentations horticoles, le climat n’étant pas le même en haut et en bas, au nord et au sud. Nous sommes descendus le plus bas possible en empruntant des escaliers incas : des grosses pierres insérées dans le mur des terrasses. 

     

     

    Puis nous sommes retournés dans le petit village de Chinchero, celui dans lequel nous étions allés au marché quelques jours plus tôt.

    Quasiment tous les sites incas de Cusco et la Vallée Sacrée et les musées ne peuvent se visiter que si l’on a acquis un billet touristique valable pour 2 jours si l’on choisit 4 sites ou 10 jours si l’on choisit 16 sites. Nous avons choisi d’acheter le billet pour 16 sites à Ollantaytambo, en revenant du Machu Picchu. Or les ruines de Chinchero font parties de ce billet, c’est pour cette raison que nous ne les avions pas visitées avant et que nous avons dû faire un petit détour (20 kilomètres) pour aller les voir. 

    Nous nous sommes donc à nouveau baladés dans ce charmant petit village et après les tisseuses nous avons vu un autre artisan en pleine activité : un graveur sur calebasses. 

    Vallée Sacrée 

    Nous sommes ensuite allés voir les ruines, pas très conséquentes et nous avons voulu visiter l’église qui fait aussi partie du billet touristique mais elle était fermée car le gardien était soit disant en train de manger, à 15 heures ! 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée 

    Nous avons donc continué à nous balader dans les jolies petites rues puis nous sommes partis pour Pisaq. 

    Vallée Sacrée 

    Sur la route, nous sommes passés dans un village dont la spécialité est le cochon d’Inde à la broche (Cuy al palo). Comme nous souhaitions goûter ce plat et le faire goûter à ma mère, nous en avons acheté un que nous avons mangé le soir. Le cochon d’Inde était farci aux herbes, ce qui lui donnait un goût plutôt fort et les filles et Max n’ont pas trop aimé, nous avons donc tout mangé avec ma mère. Nous n’avons pas trouvé cela excellent mais ce n’était pas mauvais. 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée 

    En arrivant près du site inca de Pisaq, nous avons vu un terre-plein en bord de route, face aux terrasses, nous avons décidé d’y bivouaquer. Quelle idée ! Nous avions bien vu l’énorme tas de sable mais Max avait pris soin de ne pas se garer devant. Nous n’avions pas imaginé qu’à 4h30 du matin, 50 hommes viendraient pour transporter ce sable sur leur dos jusqu’à un pont en construction à 300 mètres de là. Et 50 hommes qui travaillent, ça fait du bruit, impossible pour des adultes de dormir ! Nous avons donc décidé de patienter car les filles, elles, dormaient ! A 6h30, tout le monde est parti, le temps de replonger dans les bras de Morphée et tout le monde est revenu (à 7h30 !) Nous avons donc décidé de partir dans le parking des ruines prendre notre petit-déjeuner et d’aller les visiter.

    Nous ne sommes pas aller voir les différentes « maisons » situées au sommet d’une colline à l’entrée du site car nous voulions voir les plus belles constructions, celles du quartier sacré. 

    Vallée Sacrée 

    Nous avons fait une balade assez longue, sur un chemin escarpé à flanc de colline, cela nous a bien plu. Les filles ont particulièrement aimé le passage dans un tunnel, ma mère un peu moins ! Les constructions étaient belles, les filles ont joué à l’intérieur comme si c’était leurs maisons, elles ont même imaginé la salle de bain, les toilettes et le jardin avec vue sur la vallée. 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée 

    Ce site nous a particulièrement plu. Lorsque nous sommes retournés au camping-car, des quantités de touristes arrivaient. Finalement, nous n’étions pas si mécontents que cela de nous être levés tôt, enfin, 7h30 aurait été suffisant !

    En quittant Pisac, nous nous sommes arrêtés à Awana Kancha, un centre artisanal pas tout à fait comme les autres. Tout d’abord, il est équitable. De plus, les propriétaires souhaitant attirer davantage de monde, ont eu l’idée de créer un mini-zoo rassemblant les différentes espèces de camélidés présents en Amérique du Sud. Les filles ont donc pu caresser et donner à manger aux lamas et aux alpagas. L’artisanat était magnifique mais les prix pratiqués étaient à la hauteur de la beauté, nous avons tout de même acheté 3 petites bricoles et nous sommes retournés au camping à Cusco. 

    Vallée Sacrée


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