• Le Machu Picchu, l’endroit dont nous rêvions, le dernier gros site de notre voyage en camping-car, celui auquel nous pensions depuis le début en nous disant que lorsque nous y serions ce serait bientôt la fin…

    Le Machu Picchu, nous voulions donc le vivre intensément. Pour l’atteindre, nous avons donc choisi de l’approcher au plus près en camping-car car il y a deux façons d’y accéder : prendre le bus puis le train à partir de Cusco et arriver à Aguas Calientes, le village situé au pied du site ou contourner la réserve nationale du Machu Picchu en franchissant un col à 4330 mètres puis emprunter une piste étroite et à flanc de montagne de 23 kilomètres entre deux petits villages : Santa Maria et  Santa Teresa et enfin, marcher ou prendre le train jusqu’à Aguas Calientes à 12 kilomètres de là. Nous avons donc choisi la deuxième solution. Ma mère a franchi son premier 4000, nous sommes ensuite descendus à travers la forêt des nuages puis nous sommes arrivés dans une ambiance tropicale. 

    Machu Picchu 

    La végétation nous rappelait la Nouvelle Calédonie, des bananiers, des citronniers, des caféiers… Quelle joie de montrer ça aux filles !

    La piste entre Santa Maria et Santa Teresa, ne s’est finalement pas révélée si difficile que nous l’avions entendu dire. Parfois elle était très étroite mais il n’y avait personne en face et nous avions devant nous, une partie du chemin, deux énormes camions transportant des buses, nous nous sommes dit : « Si eux passent, nous passons ! ».  

    Machu Picchu 

    Même le passage de l’endroit qui nous inquiétait un peu : un pont limité à 3 tonnes ou un gué, s’est révélé simple. Max a jugé que le pont était assez solide pour nos 4 tonnes mais le gué n’était pas profond, nous avons donc choisi de passer par là et c’était bien plus facile que ceux que nous avions franchis pour sortir du Sud Lipez. 

    Machu Picchu 

    Nous sommes arrivés à Santa Teresa et nous nous sommes installés dans un camping un peu rustique.

    Le lendemain, nous sommes allés en train jusqu'à Aguas Calientes. 

    Machu Picchu 

    Après une bonne nuit à l’hôtel et un excellent petit déjeuner à la boulangerie française, nous sommes partis à l’assaut du Machu Picchu (en bus !). Nous avons choisi de faire une visite guidée en français. Elle s’est révélée très intéressante. 

    Machu Picchu 

    Notre guide, Alain, nous a conté l’histoire de ce lieu mythique, enfin, ce à quoi les bâtiments servaient selon les archéologues. Ce lieu était essentiellement un lieu de prière, plusieurs temples s’y trouvent : le Temple du Soleil, le Temple Principal, celui aux 7 Fenêtres et celui du Condor.  

    Machu Picchu 

    Il y a aussi un Intihuatana : une pierre qui accroche le soleil, en effet, les Incas avaient peur qu’il disparaisse lorsqu’il se couchait. Il y a aussi des pierres sacrées qui ont la forme des montagnes qu’ils vénéraient … 

    Machu Picchu 

    Nous avons admiré les multiples terrasses, les pierres parfaitement taillées …

    Machu Picchu

    Les pierres étaient d’ailleurs taillées sur place et les Incas se servaient aussi souvent de la structure même de la montagne pour faire leurs constructions. 

    Machu Picchu 

    Par contre, comme il n’y avait pas de terre sur place (uniquement de la roche), lorsqu’ils firent les terrasses, ils les comblèrent de cailloux pour drainer l’eau puis de terre venue de la vallée à dos d’hommes. Après plus de deux heures et demi de visite guidée, nous sommes allés manger puis nous sommes montés jusqu’à la cabane du gardien pour avoir une vue panoramique sur le site. 

    Machu Picchu 

    Nous sommes ensuite retournés à l’hôtel.

    Voici le commentaire à chaud d’Emilie concernant le Machu Picchu : « C’est le plus beau des sites que l’on ait vu ! »

    Et celui de Cléa : « Je pensais que ce serait plus vert ! C’était pas si extraordinaire que ça mais c’était beau quand même ! »

    Le lendemain, nous sommes allés visiter un petit musée consacrait au site puis une ferme à papillons. Nous en avons peu vu car ils sont remis en liberté dès leur sortie de chrysalide mais la visite était très sympa. 

    Machu Picchu 

    Nous comptions ensuite rentrer à Santa Teresa en train mais nous n’avions pas été prévoyants, nous n’avions pas acheté nos billets à l’avance car lors de l’aller, notre wagon était quasiment vide. Résultat, il n’y avait plus de places. Nous sommes donc restés une nuit de plus à l’hôtel et en avons profité pour faire des emplettes au marché « artisanal ». 

    En arrivant à Santa Teresa, nous sommes allés nous détendre dans les thermes de Cocalmayo. Comme nous aimons beaucoup les thermes, nous souhaitions y amener ma mère et elle a beaucoup aimé cette activité ! 

    Machu Picchu

    Le lendemain, nous sommes partis en direction de la Vallée Sacrée.  

    Nous avons repassé le col à 4330 mètres, sous la pluie cette fois et nous nous sommes arrêtés pour dormir près d’une rivière à une dizaine de kilomètres d’Ollantaytambo.

     


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  • Après le Machu Pichu, nous avons décidé de visiter d’autres sites incas de la région. Nous avons commencé par le petit village d’Ollantaytambo dans la Vallée Sacrée. Ce village est le seul à avoir conservé un plan d’urbanisme inca. Nous avons déambulé dans les très agréables petites ruelles pavées et parfois creusées d’un canal d’irrigation. 

    Vallée Sacrée 

    Nous sommes ensuite montés au sommet des terrasses  incas.

    Vallée Sacrée

    Les pierres du sanctuaire étaient très bien ajustées, entre autre, à l'intérieur des niches.   

    Vallée Sacrée 

    Lorsque les espagnols sont arrivés au Pérou, la cité d’Ollantaytambo était en construction. Elle est restée en l’état ce qui a permis aux archéologues de comprendre un peu mieux les méthodes de transport et de façonnage des pierres. 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée

     

     

     

    Un des murs du Temple du Soleil est encore intact, il est constitué d’énormes blocs de pierre dont le plus grand mesure 4 mètres de haut. Ces pierres proviennent d’une carrière située à 10 kilomètres et sur l’autre rive de la rivière qui borde le site. Il nous est difficile d’imaginer le travail qu’il a fallu pour les acheminer.

     

     

     

     

    Après une petite balade au sommet des terrasses, nous sommes redescendus pour voir l’ingénieux système de canalisation de l’eau et les différentes fontaines sacrées. 

    Vallée Sacrée

    Nous sommes ensuite allés dormir à Moray que nous avons visité le lendemain. Les ruines de ce site consistent en 4 structures composées chacune de terrasses circulaires concentriques. 

    Vallée Sacrée 

    Vallée Sacrée

     

     

    Ce site servait apparemment à faire des expérimentations horticoles, le climat n’étant pas le même en haut et en bas, au nord et au sud. Nous sommes descendus le plus bas possible en empruntant des escaliers incas : des grosses pierres insérées dans le mur des terrasses. 

     

     

    Puis nous sommes retournés dans le petit village de Chinchero, celui dans lequel nous étions allés au marché quelques jours plus tôt.

    Quasiment tous les sites incas de Cusco et la Vallée Sacrée et les musées ne peuvent se visiter que si l’on a acquis un billet touristique valable pour 2 jours si l’on choisit 4 sites ou 10 jours si l’on choisit 16 sites. Nous avons choisi d’acheter le billet pour 16 sites à Ollantaytambo, en revenant du Machu Picchu. Or les ruines de Chinchero font parties de ce billet, c’est pour cette raison que nous ne les avions pas visitées avant et que nous avons dû faire un petit détour (20 kilomètres) pour aller les voir. 

    Nous nous sommes donc à nouveau baladés dans ce charmant petit village et après les tisseuses nous avons vu un autre artisan en pleine activité : un graveur sur calebasses. 

    Vallée Sacrée 

    Nous sommes ensuite allés voir les ruines, pas très conséquentes et nous avons voulu visiter l’église qui fait aussi partie du billet touristique mais elle était fermée car le gardien était soit disant en train de manger, à 15 heures ! 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée 

    Nous avons donc continué à nous balader dans les jolies petites rues puis nous sommes partis pour Pisaq. 

    Vallée Sacrée 

    Sur la route, nous sommes passés dans un village dont la spécialité est le cochon d’Inde à la broche (Cuy al palo). Comme nous souhaitions goûter ce plat et le faire goûter à ma mère, nous en avons acheté un que nous avons mangé le soir. Le cochon d’Inde était farci aux herbes, ce qui lui donnait un goût plutôt fort et les filles et Max n’ont pas trop aimé, nous avons donc tout mangé avec ma mère. Nous n’avons pas trouvé cela excellent mais ce n’était pas mauvais. 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée 

    En arrivant près du site inca de Pisaq, nous avons vu un terre-plein en bord de route, face aux terrasses, nous avons décidé d’y bivouaquer. Quelle idée ! Nous avions bien vu l’énorme tas de sable mais Max avait pris soin de ne pas se garer devant. Nous n’avions pas imaginé qu’à 4h30 du matin, 50 hommes viendraient pour transporter ce sable sur leur dos jusqu’à un pont en construction à 300 mètres de là. Et 50 hommes qui travaillent, ça fait du bruit, impossible pour des adultes de dormir ! Nous avons donc décidé de patienter car les filles, elles, dormaient ! A 6h30, tout le monde est parti, le temps de replonger dans les bras de Morphée et tout le monde est revenu (à 7h30 !) Nous avons donc décidé de partir dans le parking des ruines prendre notre petit-déjeuner et d’aller les visiter.

    Nous ne sommes pas aller voir les différentes « maisons » situées au sommet d’une colline à l’entrée du site car nous voulions voir les plus belles constructions, celles du quartier sacré. 

    Vallée Sacrée 

    Nous avons fait une balade assez longue, sur un chemin escarpé à flanc de colline, cela nous a bien plu. Les filles ont particulièrement aimé le passage dans un tunnel, ma mère un peu moins ! Les constructions étaient belles, les filles ont joué à l’intérieur comme si c’était leurs maisons, elles ont même imaginé la salle de bain, les toilettes et le jardin avec vue sur la vallée. 

    Vallée Sacrée

    Vallée Sacrée 

    Ce site nous a particulièrement plu. Lorsque nous sommes retournés au camping-car, des quantités de touristes arrivaient. Finalement, nous n’étions pas si mécontents que cela de nous être levés tôt, enfin, 7h30 aurait été suffisant !

    En quittant Pisac, nous nous sommes arrêtés à Awana Kancha, un centre artisanal pas tout à fait comme les autres. Tout d’abord, il est équitable. De plus, les propriétaires souhaitant attirer davantage de monde, ont eu l’idée de créer un mini-zoo rassemblant les différentes espèces de camélidés présents en Amérique du Sud. Les filles ont donc pu caresser et donner à manger aux lamas et aux alpagas. L’artisanat était magnifique mais les prix pratiqués étaient à la hauteur de la beauté, nous avons tout de même acheté 3 petites bricoles et nous sommes retournés au camping à Cusco. 

    Vallée Sacrée


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  • Avant de poursuivre sur les lieux que nous avons visités, je voulais parler des différentes rencontres que nous avons faites au cours du voyage. Je n’en ai pas beaucoup parlé mais elles ont souvent étaient riches et nous nous rappellerons longtemps de ces moments.

    Tout d’abord, il y a bien sûr André et Monique, que nous avons revu à Cusco et avec qui nous avons à nouveau passé deux jours. Les au revoir furent tristes car nous savons que nous ne nous reverrons pas (en Amérique du Sud en tout cas) car eux partent à l’est et nous au sud.

    Et puis il y a les rencontres avec des camping-caristes, des motards, des cyclistes, des randonneurs, des tourdumondistes, dans les campings ou sur la route avec qui nous avons partagé une heure, un apéro, un repas, des chocolats, un café, un réveillon, un anniversaire, une observation de baleines...

    Il y a aussi les rencontres avec les habitants d’Amérique du Sud, lors de travaux arrêtés sur la voie, sur la place d’un village, à un lavadero, dans une station-service, dans un camping, en les prenant en stop, chez eux… et ces moments-là ont aussi été très importants pour nous car ils nous ont permis de mieux comprendre la vie dans les différents pays que nous avons traversés et c’est une des choses que nous recherchions dans ce voyage.

    Et puis, il y a tous les bonjours sur la route avec un sourire jusqu’aux oreilles qui nous font chaque fois très plaisir.

    Pour conclure, nous souhaitions faire un petit coucou à tous ceux qui se reconnaîtront dans cet article.


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  • Après la Vallée Sacrée, nous sommes retournés au camping de Cusco. Plusieurs couples de français et de belges s’y trouvaient, nous avons donc passé une bonne soirée francophone.

    Nous sommes allés visiter la cathédrale de Cusco. En fait, il s’agit de 3 églises accolées les unes aux autres : l’Iglesia del Triunfo, la Cathédrale et l’Iglesia de Jesus Maria. 

    Cusco et ses environs 

    La cathédrale a été construite avec les pierres du site inca de Saqsaywaman. Son style architectural est très sobre mais elle est dotée d’une multitude de chapelles ornées d’or ou d’argent du sol au plafond.

    La visite de cette cathédrale nous a laissés avec un sentiment bizarre, ce n’était pas moche mais nous ne sommes pas arrivés à trouver cela joli car nous pensions à tous les Péruviens et les Boliviens morts dans les mines pour cet or et cet argent. La seule chose qui nous a amusés est le tableau, La Ultima Cena de Marcos Zapata sur lequel, le met principal est un cochon d’Inde. 

    Nous avons ensuite visité les différents sites inca aux alentours de Cusco.

    Tout d’abord, Saqsaywaman, le plus grand, situé sur les hauteurs de Cusco, tout près du camping et d’où nous avions une belle vue sur la ville.

    Cusco et ses environs

    Initialement, Cusco avait la forme d’un puma et Saqsaywaman en était la tête. Le site possède d’ailleurs trois rangées de murailles défensives en zigzag qui symbolisent les dents du puma. Les espagnols se sont servis de nombreuses pierres de ce site pour construire leurs maisons et la cathédrale mais les bases des murailles sont restées intactes car les blocs de pierre sont énormes, certains pèsent jusqu’à 300 tonnes. 

    Cusco et ses environs

    Cusco et ses environs 

     

    Nous sommes aussi allés voir le bain cérémoniel de Tambomachay. 

    Cusco et ses environs 

     

    Le poste de garde de Puca Pucara. 

    Cusco et ses environs

     

    Puis le grand rocher calcaire creusé de tunnels de Q'enqo dans lesquels sont taillés des autels. Un des sites préférés des filles car il est plein de coins et de recoins. 

    Cusco et ses environs

    Cusco et ses environs

     

    Nous sommes aussi allés voir un spectacle de danses folkloriques. 

    Cusco et ses environs 

     

    Et nous avons participé à un atelier au Musée du Chocolat : « de la fève au chocolat ». Les filles ont particulièrement apprécié ses deux activités. 

    Cusco et ses environs

     

     

    Comme nous ne nous lassions toujours pas des sites incas (ils sont vraiment tous différents), nous sommes allés visiter celui de Qorikancha qui fut le lieu le plus sacré de l’empire inca. Ce site contenait plusieurs temples : celui du soleil (le plus parfait), celui de la lune qui était recouvert d’argent, celui des étoiles dans lequel les incrustations d’argent rappelait le ciel étoilé, celui de l’arc-en-ciel, celui de la foudre… Les murs étaient surmontés d’une épaisseur d’or de 60 centimètres et de nombreuses statues en or et en argent se trouvaient dans les temples. Tout fut bien sûr rapidement fondu par les Espagnols.

    L’ajustement de pierres des temples est exceptionnel. Les murs sont très bien conservés car ils servirent d’habitations aux Dominicains qui héritèrent des lieux après la conquête et en firent un couvent et une église. 

    Cusco et ses environs 

    Après trois semaines passées dans la région de Cusco, nous sommes partis vers d’autres horizons alors que ma mère est rentrée en France, non sans avoir goûté au ceviche et au pisco sour ! 

    Nous sommes très contents d’avoir pu passer autant de temps dans cette magnifique région au patrimoine historique inestimable. C’est une des régions qui nous a le plus plu depuis le début de notre voyage.


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  • La route Cuzco – Nazca est longue, très longue, pas en distance, « seulement » 600 kilomètres mais en temps : 3 jours pour les parcourir car la route ne cesse de monter et descendre, il y a plusieurs cols à plus de 4000 mètres d’altitude, des vallées à 2000 mètres et Nazca se trouve à 500 mètres.

    Mais cette route était magnifique, c’est un concentré de Pérou, de Nord-Ouest Argentin, de Bolivie, de Chili : de la végétation tropicale, des rivières tumultueuses, de l’altiplano, des terrasses cultivées, des sommets enneigés, des lagunes, la plus haute dune du monde (2080 mètres) … 

    Nous avons adoré !

     

     

    Cette route était aussi nostalgique : nos derniers 4000, nos derniers lamas, nos derniers alpagas, nos dernières vigognes, nos derniers condors …

    En effet, notre voyage se termine bientôt et nous savons que nous ne reverrons plus ces magnifiques paysages andins.

     

      

     

    Après une bonne nuit dans le jardin d’un hôtel de Nazca, nous sommes partis voir les fameuses lignes.

    Nous ne souhaitions pas les voir d’avion car les avions sont tous petits et bougent dans tous les sens, vive le mal de l’air ! Nous sommes donc allés en voir deux d’un mirador construit en bord de Panaméricaine.

    A notre grand étonnement, nous avons très bien vu les mains et l’arbre car en fait, ces formes ne sont pas bien grandes. Nous avons été un peu déçus.

    Ces lignes ont apparemment été tracées par les Nazcas entre l’an 400 avant Jésus-Christ et l’an 600 après Jésus Christ. Pour les tracer, rien de plus simple : dans ce coin, le désert est recouvert de milliers de cailloux gris, les Nazcas ont déplacé les cailloux et découvert le sable : ils ont fait du Land Art ! 

    Mais pourquoi ont-ils fait ça ? Parce que c’est joli, sûrement ! Mais malgré toutes les hypothèses qui circulent, la plus vraisemblable est celle d’un culte de l’eau. Ce qui d’ailleurs s’est retourné contre cette civilisation qui doit sa perte à cet élément, en plein désert, le courant El Niño, crée parfois de telles averses que cela provoque des inondations et c’est ce qui s’est produit en l’an 600.

     

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