• Nous avons pris la Panamericaine sur 200 kilomètres de Nazca à la Reserva Nacional de Paracas. Nous roulions dans le désert parsemé de quelques oasis. Nous avons acheté dans l’une d’elles des mandarines, des oranges, des grenades et même des dattes fraîches et pas sèches comme on les trouve en France, c’était très bon.

    La Réserve de Paracas est étonnante, c’est le désert, il y a donc du sable mais de toutes les couleurs, blanc, gris, rouge, ocre … Il y a aussi l’océan et ses milliers de poissons et d’oiseaux. 

     

     

    Nous y avons passé quatre superbes journées sur les différentes plages, à tremper les pieds (pas plus car l’eau est toujours aussi froide), à jouer avec le sable et au ballon, à pêcher (Max a même ramené quatre poissons !), à regarder les pélicans et les dauphins, à manger du poisson frais et au restau …

     

     

     

     

     

     

    Tous les soirs, nous allions dormir près de la cabane des guadaparques car ils ne voulaient pas que nous dormions ailleurs pour des raisons de sécurité ! Au Pérou, nous trouvons les guadaparques très (trop !) prévenants avec nous. Tout comme les policiers d’ailleurs, qui sont par ailleurs très gentils, ils nous disent toujours bonjour d’un signe de main lorsque l’on passe sur la route, nous n’avons jamais subi de corruption … Nous n’étions pas habitué à ça dans les autres pays d’Amérique du Sud !

    Au bout de quatre jours, nous sommes partis après avoir visité le joli centre d’interprétation car le ciel était très nuageux et les plages moins belles mais aussi car nous n’avions plus d’eau ! 

    Nous avions atteint le point le plus au Nord de notre voyage, nous avons donc entamé notre longue descente vers le Sud, plus de 3000 kilomètres jusqu’à Santiago.


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  • De Paracas, nous sommes allés à Arequipa, 550 kilomètres de Panaméricaine que nous avons effectués en 4 jours. Oui, nous sommes lents ! Mais même si c’est la Panaméricaine et que le revêtement est très bon, ce n’est pas l’autoroute, il faut compter sur le sable, les villages, les falaises, les montagnes … 

    Une route étrange et dangereuse 

    Une route étrange et dangereuse 

    Une route étrange et dangereuse 

    Le premier fait étrange a eu lieu dans une station-service, nous sommes allés faire le plein d’essence et la pompiste nous a fait un cadeau … 2 rouleaux de papier toilette ! Merci Madame !

    Le deuxième a eu lieu dans le village de Chala. Nous y sommes arrivés à la nuit tombante (17h45) et nous avons décidé de bivouaquer devant un restaurant de poissons (ouvert) car nous souhaitions aller y manger. Vers 19 heures, nous sommes sortis du camping-car pour aller manger et le restaurant avait fermé ces portes. Nous sommes retournés dans le camping-car et avons attendu un peu, l’espoir fait vivre ! Au bout de 10 minutes, une coupure d’électricité a plongé la ville dans le noir et nous n’avons revu la lumière que le lendemain matin. Mais à 7 heures du matin, le restaurant (de poissons) était ouvert !

    Une route étrange et dangereuse

    Le troisième fait étrange a eu lieu sur la route qui serpente dans le désert. Il s’est mis à pleuvoir ! Enfin, les gens d’ici ne disent pas qu’il pleut, il y a un très gros brouillard qui amène des gouttes d’eau mais si vous restez dehors 10 minutes, vous êtes trempés jusqu’aux os. C’est apparemment très fréquent ici, cela dure tout l’hiver et pourtant, il n’y a aucune végétation. 

    Le problème est que cet épais brouillard a rendu la route très dangereuse, nous avons vu deux bus qui avaient fait un plongeon de 80 mètres au fond d’un ravin et un camion qui s’était renversé sur le bord de la route, la nuit précédent notre passage. Nous savons que dans le premier bus, 16 personnes sont décédées. Il faut dire qu’au Pérou, les routes sont meurtrières, les péruviens usent et abusent du klaxon et pensent que cela leur donne tous les droits. Ils doublent sans aucune visibilité mais en klaxonnant, la voiture d’en face n’a qu’à se ranger !


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  • Nous sommes retournés à Arequipa pour vivre une expérience très enrichissante, passer une journée dans une école maternelle d’un bidonville.

    Tout a commencé en France. Lorsque nous avons amené le camping-car à Anvers pour qu’il prenne le bateau, nous avons dormi à Lille et avons rencontré un camping-cariste qui fait partie d’une association, « Les enfants du Soleil de Saint-Brieuc ». Cette association permet la scolarisation de 56 enfants de 3 à 5 ans du bidonville de Villa Cono Norte au nord d’Arequipa. L’association a aménagé de très beaux locaux, a acheté du matériel scolaire et surtout prend en charge le salaire de la directrice et de la cuisinière de la maternelle, le petit-déjeuner et le repas de midi de tous les enfants. L’état payant le salaire des institutrices. Cela permet à ses enfants de travailler avec du matériel de qualité dans un environnement sain et de prendre au moins deux repas équilibrés par jour. 

    Les enfants plus grands qui sont scolarisés dans une autre école ne sont pas oubliés car une aide aux devoirs est mise en place tous les soirs.

    La directrice, Esperanza, est venue nous chercher à notre hôtel-camping. Nous sommes allés en bus jusqu’à Villa Cono Norte, à environ 45 minutes du centre Arequipa.

    A notre arrivée, des infirmiers du centre de santé étaient présents pour peser et mesurer les enfants. 

    Arequipa 2 

    Puis nous avons passé un bon moment avec les enfants de 5 ans. Les grandes ont joué aux animatrices : chenille, ronde, loup. Cléa a joué avec ces enfants qui n’ont que 2 ans de moins qu’elle.

    Puis Esperanza, Max et moi sommes allés visiter le quartier pendant que Cléa participait aux activités de la classe des 5 ans et que les grandes jouaient avec les enfants de 4 ans.

    Dans ce quartier, habitent des personnes venues des montagnes pour trouver une vie meilleure en ville. Les routes sont en terre et en très mauvais état, l’eau courante n’est pas encore présente dans toutes les maisons, il n’y a pas de tout-à-l’égout ni de fosses septiques (à part à l’école), les gens n’ont que des latrines, le ramassage des ordures ménagères n’existe que depuis un an …

    Arequipa 2

    Nous avons rencontré une petite fille de 5 ans qui faisait les courses. Elle était scolarisée l’année précédente à la maternelle mais pas cette année car sa maman vient d’avoir un bébé et c’est trop compliqué. Selon Esperanza, elle reviendra quand la situation s’arrangera.

    Puis nous avons vu trois autres enfants non scolarisés, les parents se sont séparés, et la maman dit que le papa doit venir chercher les enfants et les scolariser mais cette situation dure depuis des mois.

    Esperanza nous a appris que le Pérou est à l’avant-dernier rang mondial au niveau de l’éducation et dans ce quartier seulement 4 ou 5 jeunes vont à l’université.

    L’école maternelle « Niños del Sol » est donc une nécessité pour l’avenir de ces enfants car elle leur permet d’acquérir des bases solides dans un cadre agréable, entourés d’un personnel attentif. Cette école nous a paru être un lieu où ces enfants peuvent être des enfants, où ils peuvent apprendre, jouer, manger …

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    En fin de matinée, nous sommes allés dans les classes des enfants de 3 ans et 4 ans qui nous ont chantés quelques comptines. 

    Arequipa 2

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    Nous avions amené quelques cadeaux pour l’école et les enfants réunis dans la cour ont poussé des cris de joie en voyant les poupées et les petites voitures. 

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    Puis est venu l’heure du repas que les filles ont servi aux enfants, prenant leur rôle très à cœur. 

    Arequipa 2

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    Vers 13h15, les parents sont arrivés puis nous avons partagé le délicieux repas des enfants avec Esperanza.

    Celle-ci nous a ensuite ramenés à notre hôtel-camping. Nous lui avons fait visiter le camping-car, elle nous l’aurait bien acheté ! Puis nous avons longuement parlé de l’école en France et au Pérou, des différents pays que nous avons visité, de la santé des enfants dont beaucoup souffrent de caries et ne peuvent pas se les faire soigner faute de moyens …

    Nous avons beaucoup aimé cette journée mais en même temps cela nous a perturbés, bouleversés.

    Si vous voulez en savoir plus sur l’association « Les enfants du Soleil de Saint-Brieuc » et aider ces enfants, leur site internet est : www.enfantsdusoleil.org

     

     

     

    La ville d’Arequipa est une ville très agréable, nous y avons donc passé 4 jours entre balade dans les rues, achats des derniers souvenirs du Pérou, petits restos … 

    Arequipa 2

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    Nous sommes ensuite retournés à Tacna où nous avons, comme à notre arrivée au Pérou, profité des thermes.

    Puis nous avons quitté le Pérou direction le Chili. 

    Nous avons passé deux mois au Pérou, nous avons visité la moitié sud du pays et c’est le pays que nous avons préféré.  Les gens sont gentils, souriants, attachants mais jamais intrusifs, la vie n’est pas trop chère (à part pour les visites touristiques), on peut donc souvent aller manger au restaurant et la nourriture est délicieuse, les sites historiques sont magnifiques, nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité et la vie de camping-cariste y est facile (il y a des hôtels-camping qui nous accueillent dans toutes les villes, les routes sont en bon état, faire le plein d’eau ne pose aucun problème dans les stations-service, plusieurs plantas de gaz rechargent les bouteilles de différents pays …).

     

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