• Une route étrange et dangereuse

    De Paracas, nous sommes allés à Arequipa, 550 kilomètres de Panaméricaine que nous avons effectués en 4 jours. Oui, nous sommes lents ! Mais même si c’est la Panaméricaine et que le revêtement est très bon, ce n’est pas l’autoroute, il faut compter sur le sable, les villages, les falaises, les montagnes … 

    Une route étrange et dangereuse 

    Une route étrange et dangereuse 

    Une route étrange et dangereuse 

    Le premier fait étrange a eu lieu dans une station-service, nous sommes allés faire le plein d’essence et la pompiste nous a fait un cadeau … 2 rouleaux de papier toilette ! Merci Madame !

    Le deuxième a eu lieu dans le village de Chala. Nous y sommes arrivés à la nuit tombante (17h45) et nous avons décidé de bivouaquer devant un restaurant de poissons (ouvert) car nous souhaitions aller y manger. Vers 19 heures, nous sommes sortis du camping-car pour aller manger et le restaurant avait fermé ces portes. Nous sommes retournés dans le camping-car et avons attendu un peu, l’espoir fait vivre ! Au bout de 10 minutes, une coupure d’électricité a plongé la ville dans le noir et nous n’avons revu la lumière que le lendemain matin. Mais à 7 heures du matin, le restaurant (de poissons) était ouvert !

    Une route étrange et dangereuse

    Le troisième fait étrange a eu lieu sur la route qui serpente dans le désert. Il s’est mis à pleuvoir ! Enfin, les gens d’ici ne disent pas qu’il pleut, il y a un très gros brouillard qui amène des gouttes d’eau mais si vous restez dehors 10 minutes, vous êtes trempés jusqu’aux os. C’est apparemment très fréquent ici, cela dure tout l’hiver et pourtant, il n’y a aucune végétation. 

    Le problème est que cet épais brouillard a rendu la route très dangereuse, nous avons vu deux bus qui avaient fait un plongeon de 80 mètres au fond d’un ravin et un camion qui s’était renversé sur le bord de la route, la nuit précédent notre passage. Nous savons que dans le premier bus, 16 personnes sont décédées. Il faut dire qu’au Pérou, les routes sont meurtrières, les péruviens usent et abusent du klaxon et pensent que cela leur donne tous les droits. Ils doublent sans aucune visibilité mais en klaxonnant, la voiture d’en face n’a qu’à se ranger !


  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Mai 2014 à 20:04

    Bonsoir, et oui ça craint les routes au Pérou, je me souviens des chauffeurs de bus qui nous emmenaient prenaient parfois beaucoup de risque (et pourtant c'était un car de l'agence de voyage).

    Mais bon c'est ainsi leurs coutumes, klaxon, on double un peu au hasard etc..

    Ravi de voir que la visite à l'école vous a plu, comme cela voilà de beaux souvenirs à raconter aux amis.

    J'ai envoyé le mail aux responsables de l'édition du bulletin comme cela je pense que l' article y paraitra prochainement. (je vous en ferais parvenir un exemplaire).

    Bonne fin de semaine et à bientôt.

     

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