• Un nouveau passage de frontière. Celui-ci, nous l’appréhendions un peu car la douane est très grosse et qu’il y a apparemment beaucoup de monde. Finalement, tout c’est bien passé à une bizarrerie près. Nous savions qu’il fallait se procurer un document avant la frontière pour le passage de celle-ci. Nous nous sommes arrêtés au poste de police 3 kilomètres avant pour demander où se le procurer « En face, à la superette, où il est écrit Coca-Cola » nous a dit le policier. Nous avons donc acheté notre document officiel, vendu au milieu des paquets de gâteaux et du papier toilette ! 

    Notre seconde mission dans ce nouveau pays était de se procurer une assurance pour le camping-car car la nôtre couvre tous les pays que nous avons traversé mais pas le Pérou. J’avais trouvé des adresses dans la ville la plus proche, Tacna mais en plein centre-ville, nouvelle appréhension ! Mais décidément, cette journée devait bien se passer. A 500 mètres de la douane, nous avons vu un bureau d’assurance et les papiers ont été faits en cinq minutes. De plus, dans ce bâtiment se trouve un bureau d’informations touristiques et la personne qui s’en occupe a été très gentille, elle nous a, non seulement, indiqué les lieux à visiter dans le coin et nous a aussi donné des cartes des principales villes dans lesquelles nous irons.

    Nous sommes ensuite allés voir les pétroglyphes de San Francisco de Miculla qui datent du 11ème siècle. Nous étions en plein désert. Les plus petites pierres étaient exposées dans un petit musée et nous avons dû franchir un pont pas très rassurant pour aller en voir de plus grosses.

    Tacna

    Tacna

    Tacna

    Tacna

    Tacna

     

     

     

    Pour se détendre après cette rude journée, un petit tour dans un pozo, un bassin thermal privé, nous pouvions même choisir la température de l’eau : 36, 38 ou 40 °C. Une vraie baignoire !

     

     

     

    Le Pérou est réputé pour sa gastronomie alors nous avons testé et nous n’avons pas été déçus. De délicieux jus de fruits frais, de la truite frite pour Max, du poulet frit pour les filles et du ceviche (poisson mariné dans du jus de citron vert pour moi). Nous n’avions rien mangé d’aussi bon depuis le début du voyage à part chez Mauricio à Santiago dont la cuisinière Thérésa nous a régalés.

    Tacna

    Par contre, nous n’avons pas encore osé tester LA spécialité péruvienne, le cuy (prononcé couille), le cochon d’Inde. Pourtant nous pouvions choisir celui que nous souhaitions manger ! 

    Tacna


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  • Nous avons pris la panaméricaine et avons longé la côte péruvienne, un vrai désert !

    Arequipa

    Puis nous sommes arrivés à Arequipa. Nous qui n’aimons pas trop les villes, pour une fois, nous avons été séduits. Tout a déjà bien commencé car nous avons facilement trouvé l’hôtel dont le parking sert souvent de stationnement aux camping-cars. Il y a des toilettes, des douches chaudes, le wifi, nous pouvons faire laver le linge et c’est à deux pas du centre-ville, le luxe !

    Arequipa est surnommée « Arequipa la blanche » car de nombreux bâtiments sont construits en pierre volcanique blanche. Nous avons flâné dans les rues de la ville puis nous sommes allés visiter le Monastère Santa Catalina.

    Arequipa

    Arequipa

    Ce monastère est très grand, il occupe tout un pâté de maisons. Il a été construit en 1579 grâce à la donation d’une veuve. Au départ, c’était un monastère assez ordinaire, destiné aux riches filles espagnoles qui y entraient à 12 ans. Dans chaque famille, l’aînée devait se marier, la seconde entrait au monastère, le troisième si c’était un garçon allait faire la guerre, la dernière devait s’occuper de ses parents, s’il y avait d’autres enfants, ils devaient se marier lors d’un mariage arrangé bien sûr !

    Au XVIIème, le monastère a été détruit lors d’un tremblement de terre et ce sont les familles des jeunes filles qui ont dû le faire reconstruire. Chacune a fait construire une maison pour sa fille. Le monastère abrite donc 80 petites maisons où les jeunes filles destinées à la vie monacale vivaient avec leurs servantes (entre une et quatre).

    Tout cela s’arrêta en 1871 sur ordre du pape Pie IX. Les servantes furent renvoyées, les maisons abandonnées et les religieuses durent dormir à 80 dans un dortoir. 

    Une vingtaine de religieuses habitent encore dans le monastère mais dans une partie inaccessible au public.

    Nous avons pris une guide qui parlait français et la visite était très intéressante. 

    Arequipa

    Arequipa

    Arequipa

    Nous avons mangé dans un restaurant réputé d’Arequipa et nous nous sommes à nouveau régalés.

    ArequipaNous avons testé la glace au fromage qui est la spécialité de la ville. Nous avions un peu peur en commandant ce dessert, imaginant une glace au camembert ou au roquefort, finalement, c’est une délicieuse glace à rien, qui a seulement un bon goût de crème.


    Le lendemain, nous avons de nouveau mangé au restaurant, un boui-boui chinois cette fois-ci où le repas nous a coûté 12 € (pour 5) puis nous avons profité de la ville en faisant … les boutiques de souvenirs.

     

    Nous avons aussi goûté la boisson locale, l’Inka Cola : une boisson gazeuse au goût de chewing-gum. Les filles ont bien aimé, avec Max, nous préférons l’autre boisson locale : le Pisco !


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  • Le cañon del Colca est le canyon le deuxième plus profond du monde. Il mesure entre 1000 et 3207 mètres. Le plus profond est le canyon voisin de Cotahuasi qui mesure jusqu’à 3370 mètres.

    Nous sommes tout d’abord allés dans la petite ville de Chivay à l’entrée du canyon où de nombreuses femmes portent des tenues traditionnelles.

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca

    Nous avons aimé flâner dans les rues décorées de statues de danseurs.

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

     

     

    Nous avons découvert une jolie petite boutique d’artisanat et pour une fois, du vrai artisanat. La boutique était tenue par un couple, le monsieur peignait devant nous des bâtons de pluie, les céramiques séchaient sur une étagère. Ce couple vendait aussi des pelotes de laine d’alpaga et même de la laine à filer. Nous avons acheté quelques bricoles et avons discuté un petit moment avec eux. Le monsieur a bien voulu que je le prenne en photo et a même joué le jeu en mettant un bonnet péruvien. Des moments comme on les aime !

     

      

    Le lendemain, nous sommes partis pour la Cruz del Condor : l’endroit où le canyon est le plus profond et où l’on peut voir des condors de près. 

    Cañon del Colca 

    Dans tout le canyon, de nombreuses terrasses datant d’avant les Incas ont été construites sur les flancs des montagnes. Elles sont toujours utilisées et de nombreux canaux permettent leur irrigation. Le paysage est magnifique. 

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 

    Au départ, la piste n’était pas très bonne, elle était très étroite, très pentue et il y avait de nombreux cailloux mais après avoir passé un long tunnel un peu inquiétant, cela c’est amélioré. 

    Cañon del Colca 

     

    Un prêtre faisait du stop, nous l’avons pris, il venait de dire une messe (à 7 heures du matin ici !) et souhaitait retourner dans son village mais il n’y avait pas de bus. Nous avons discuté durant toute la route, c’était très intéressant. Il nous a appris qu’il avait en charge Cabanaconde (un village de 3000 habitants) et 25 autres petits villages (2000 habitants en tout) avec un autre prêtre et un frère. Certains de ces villages sont à 200 kilomètres. Ils sont répartis des deux côtés du canyon et certains ne sont accessibles qu’à pied. Il nous a aussi dit que tous les dimanches après-midi, de nombreux enfants vont jouer dans le petit jardin paroissial équipé d’un toboggan, de deux baby-foot et d’une table de ping-pong. Les prêtres et le frère jouent aussi au foot avec eux. Nous avons donc décidé de lui donner nos vélos. En effet, notre voyage est bientôt terminé et comme nous comptons vendre le camping-car avant de partir, nous souhaitions donner nos vélos. Cela faisait quelques temps que nous cherchions à qui les donner mais nous n’avions pas encore trouvé et là ce fut une évidence : les enfants, le dimanche, pourrons désormais aussi faire du vélo !

    Le prêtre (Marcos) nous a fait visiter l’église du XVIIème siècle, en cours de restauration (toute la partie derrière l’autel est étayée). Quand les travaux seront-ils finis ? « Un jour peut-être ! » nous a-t-il dit. 

    Cañon del Colca 

    Il nous a aussi fait visiter le presbytère, le jardin et le dortoir. En effet, dans les 26 villages dont les prêtres s’occupent, seulement 3 possèdent des écoles. Dans les autres, les enfants ne vont pas à l’école, ils gardent les moutons ou les vaches et participent aux travaux des champs. Les prêtres souhaitaient donc créer un mini-internat pour que quelques enfants puissent aller à l’école mais les parents ne veulent pas et le dortoir est vide, il ne sert qu’à quelques visiteurs qui n’ont pas les moyens de payer l’hôtel.

    Marcos nous a offert un rafraîchissement, des chapelets, des images du pape et surtout une vision du pays hors des sentiers touristiques. Nous avons beaucoup aimé cette matinée de partage.

    Nous sommes ensuite retournés à la Cruz del Condor (nous avions fait un petit détour pour amener Marcos chez lui). Il était environ midi quand nous sommes arrivés et nous avons vu nos deux premiers condors qui faisaient des allers-retours en passant au-dessus de nous. Nous étions supers contents car nous avions lu dans nos guides que l’on ne les voyait qu’entre 8 et 10 heures du matin. Dans l’après-midi, nous en avons à nouveau vu un. 

    Cañon del Colca 

    Le lendemain, nous nous sommes levés assez tôt pour pouvoir être au bord du canyon dès 8 heures. Au départ, les condors volaient très bas, à mi-hauteur du canyon, soit environ 600 mètres en-dessous de nous. Puis ils ont commencés à monter en s’aidant des courants d’air. Une quinzaine de condors nous a fait le spectacle durant plus d’une heure, en passant en contre-bas de nous ou au-dessus, parfois à 5 mètres seulement. Nous entendions le vent sifflait dans leurs ailes, nous pouvions voir leurs plumages, leurs collerettes, leurs becs. Nous admirions leur façon de planer en utilisant leur queue comme un gouvernail et en battant de temps en temps des ailes pour reprendre un peu d’élan. Nous avons adoré.  

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca

    Cañon del Colca 


    Une fois le spectacle terminé (à 10 heures, les courants ne sont apparemment plus favorable pour eux), nous sommes retournés au camping-car mais nous sommes restés sur le parking du site jusqu’à 13 heures (CNED oblige !) et nous en avons encore vu plusieurs passer au-dessus de nous. 

    Cañon del Colca  

    Nous sommes ensuite retournés à Chivay et avons à nouveau flâné dans les rues. 

    Cañon del Colca 

    Cañon del Colca

     

     

    Puis nous sommes allés aux thermes de La Caleta. 3 jolies piscines nous attendaient, nous en avons choisi une en plein air dont l’eau était à 38°C. C’était très agréable.

     

     


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  • Après ce très bon moment dans le cañon del Colca , nous sommes partis en direction du Lac Titicaca. Sur la route, nous avons vu nos premiers alpagas (depuis longtemps nous hésitions : lamas ou alpagas, mais là, pas de doute, ils étaient vraiment plus petits, de la taille d’un mouton et avaient beaucoup de laine).

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

     

     

    Nous sommes arrivés à Puno, une ville de 120 000 habitants sur les rives du lac. La ville en elle-même n’est pas très jolie et nous étions plus intéressés par le lac que par elle. Nous sommes donc allés dans le jardin d’un hôtel 4 étoiles un peu à l’extérieur de la ville et surtout au bord du lac. Il n’y a très peu de camping au Pérou et dans les grandes villes, ce sont les hôtels qui accueillent les camping-caristes moyennant finance bien sûr !

    Nous avons profité du jardin et de la vue sur le lac et les filles ont pu caresser des alpagas qui tondent la pelouse.

     

    Nous avons aussi visité le Yavari, le plus ancien bateau à vapeur du Lac Titicaca, ancré devant l’hôtel. Il fut construit en Grande-Bretagne, amené en pièces détachées en bateau jusqu’à Arica en passant par le Cap-Horn, transporté  en train jusqu’à Tacna puis il traversa la cordillère des Andes à dos de mules jusqu’à Puno. Cette entreprise dura 6 ans. Il fut mis à l’eau en 1870 et était alimenté en bouses de lamas séchées lors des pénuries de charbon. En 1914, son moteur fut changé pour un moteur diesel. Puis il fut abandonné par sa propriétaire, la Marine Péruvienne. Une riche britannique le racheta et le transforma en musée. Il fonctionne toujours mais ses sorties sont peu fréquentes. Les filles ont joué « les capitaines » pendant que Max admirait la mécanique. 

    Lac Titicaca 

    A la tombée de la nuit, un camping-car s’est garé à côté de nous : des français ! Avec des enfants ! Chouette ! Café et discussions tardives pour les parents, jeux pour les enfants le lendemain matin.

    Mais nous devions nous quitter là car nous avions réservé une nuit sur une île Uros. Finalement, il restait de la place sur l’île et Cyril, Estelle, Delphine, Malia et Julie nous y ont rejoints.

    Les îles Uros sont les célèbres îles du Lac Titicaca faites en totora, une sorte de roseau. Il y en a 80 et 2000 personnes y vivent, généralement en famille élargie. Il y a même une école maternelle, une école primaire et un dispensaire flottants. Les Uros possèdent aussi des terres au bord du lac ce qui leur permet de pratiquer l’agriculture et certains d’entre eux ont choisis de ne plus habiter sur les îles mais de vivre sur ses terres.

    Généralement, pour aller visiter les îles Uros, les touristes prennent un gros bateau à moteur avec de nombreux autres touristes, ils s’arrêtent une heure, font une petite balade en bateau en totora, achètent de l’artisanat local et repartent. Tout ce que nous n’aimons pas, aucun contact véritable avec les habitants, aucune compréhension de leur mode de vie, juste de la consommation. Nous souhaitions quelque chose de plus authentique. Les tourdumondistes Sylvain, Nathalie, Nathan et Laura que nous avions rencontrés plusieurs fois en Patagonie nous ont fournis la solution : une île Uros transformée en « hôtel » et sur laquelle on peut s’immerger un peu dans le mode de vie de cette population.

    Pour commencer, Abraham (le beau-fils des propriétaires : Christina et Victor) est venu nous chercher en barque au bord du lac et là ce fut déjà l’enchantement, une petite balade de 20 minutes à travers les roseaux.

    En arrivant sur l’île, Christina et Victor nous ont faits faire la visite, nous avons découvert notre chambre en totora  avec 3 lits doubles (de la place !), la salle à manger, les balançoires, les hamacs, le mirador, tout ça construit ou recouvert de totora. 

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca 

    Lorsque Cyril, Estelle, Delphine, Malia et Julie sont arrivés, nous sommes partis relever les filets de pêche en barque traditionnelle en totora. Enfin, pas si traditionnelle que ça car désormais, pour que les barques soit plus faciles à construire et qu’elles aient une plus longue durée de vie (deux ans contre un), les habitants des îles Uros font l’armature avec des bouteilles en plastique et la recouvrent de totora. Durant la demi-heure de navigation à la rame ou au bâton planté dans le sol, Abraham notre pilote nous a raconté son enfance sur les îles (la recherche des œufs de cannes, la coupe de la totora, le collège puis la faculté à Puno…). Dans les filets, seuls quatre petits poissons mais ils ont ravis les filles qui les ont caressés. 

    Lac Titicaca 

    Victor qui pilotait le deuxième bateau nous a montrés la coupe de la totora qui se fait à l’aide d’une petite faucille accrochée à un long bâton.

    Nous sommes ensuite rentrés pour déjeuner : truites du lac et quinoa.

    En début d’après-midi, ce fut temps calme, enfin, pas pour tout le monde, les filles et Malia (5 ans) se sont liées d’amitié avec Milagros (5 ans) et Anita (4 ans) des habitantes de l’île et elles ont joué au loup, pieds nus, sur la totora, un moment mémorable ! 

    Lac Titicaca 

    Lac Titicaca 

    Lac Titicaca

     

     

    Puis, nous avons mis des costumes traditionnels et nous avons même eu droit aux tresses (enfin, pas Max !), nous avons bien rigolé.

     

     

    Lac Titicaca

     

     

     

    Victor nous a expliqué comment sont faites les îles : les racines de totora coupées en gros cubes assemblés forment une base flottante d’un mètre d’épaisseur, la totora est ensuite déposée sur deux mètres d’épaisseur. Comme celle-ci se tasse et pourrit dans l’eau, il faut régulièrement (2 à 3 fois par mois) en remettre.

     

     

    Les habitantes de l’île nous ont ensuite présentées l’artisanat (tapisseries et objets en totora) qu’elles confectionnent et qu’elles vendent, et là, ce fut le seul moment que nous n’avons pas trop apprécié car nous les trouvions un peu trop pressantes.

    A la fin du repas, Christina est venue nous raconter comment elle en est venue à monter ce complexe, comment de simple brodeuse,  elle est devenue gérante d’hôtel : un peu de chance et surtout beaucoup de travail.

    Durant la nuit, nous avions 6 couvertures et une bonne bouillote (une bouteille en plastique remplie d’eau chaude) au fond du lit. Nous n’avons pas eu froid malgré le vent, la pluie et le manque d’isolation des maisons en totora.

    Le lendemain, après un bon petit-déjeuner, nous sommes retournés en barque jusqu’à l’hôtel où été stationné notre camping-car.

    Nous avons vraiment apprécié ce séjour, nous avons aimé découvrir la vie de ces îliens et dormir dans ces maisons très particulières.

    Après cette parenthèse, retour à la réalité, il fallait faire les courses. Nous cherchions un supermarché, il y en avait un dans Puno mais il était impossible d’y aller en camping-car d’après la réceptionniste de l’hôtel (rues trop étroites, pas de stationnement…), pas de problème, nous y sommes allés en taxi, oui, je sais, ça fait un peu bizarre d’aller faire ses courses en taxi mais ici les gens ont très peu de voitures et les taxis, collectivos et autres touk-touk sont légion. Pour 3,50 € nous avons fait l’aller-retour en passant dans un très joli marché qui débordait allégrement sur la chaussée. Effectivement, en camping-car cela aurait été compliqué ! 

    Puis, nous sommes partis en direction de Cuzco, 3 jours pour faire 400 kilomètres car Max et moi avons eu une bonne gastro, les cloches ont déposé des œufs dans le camping-car (pas assez bien cachés au goût de Cléa mais elles étaient un peu fatiguées) et nous avons visité les ruines incas de Raqchi qui contiennent entre autre le temple de Viracocha. Nous n’avons pas trop apprécié cette visite car il n’y avait pas de guide et très peu de panneaux explicatifs : nous avons vu des pierres, certes très bien ajustées et de hauts murs mais le mystère est resté entier jusqu’à notre retour dans le camping-car et la lecture approfondie de nos guides.

     

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

    Lac Titicaca

     


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  • Lorsque nous sommes arrivés à Cusco, nous avons voulu aller directement au camping, malheureusement, pour l’atteindre, il nous fallait traverser toute la ville en passant par le centre et une des rues principales était en travaux, mais un gentil cusqueño, à qui nous avons demandé notre chemin, nous a dit de le suivre et nous sommes arrivés à destination en deux temps trois mouvements.

    Les filles ont fait beaucoup de CNED et Max et moi nous sommes occupés du camping-car (rangement, ménage …) en attendant ma mère qui arrivait 2 jours plus tard.

    Nous sommes allés la chercher à l’aéroport en taxi, hors de question de retraverser la ville en camping-car.

    Lorsqu’elle a été un peu remise du vol (11 heures d’attente à Lima) et du décalage horaire, nous sommes allés visiter la ville. Au programme, balade dans de jolies petites rues très en pente où nous avons vu de nombreux murs de soutènement incas et entre autre celui qui contient la célèbre pierre à 12 faces, boutiques, repas dans un petit restaurant local (soupe, alpaga, frites et chica morada (une boisson à base de maïs noir que nous n’avons pas tellement appréciée) pour 4,50 € par personne), achat de fruits tropicaux et de légumes dans l’immense marché San Pedro… 

    Cusco

    Cusco

    Cusco 

    Nous avons aussi assisté deux jours d’affilés à des défilés sur la place des Armes, tout d’abord, celui des écoles, façon militaires puis celui de l’inauguration du futur aéroport. 

    Cusco

    Cusco 

    Le dimanche, nous sommes allés au marché de Chinchero, un petit village à une vingtaine de kilomètres de Cusco. Dans ce marché, il y avait une partie très touristique où les femmes vendaient de « l’artisanat » pas très artisanal et une autre beaucoup moins où nous avons à nouveau pu acheter de délicieux fruits et légumes. 

    Cusco 

    Cusco 

    Ce petit village est aussi réputé pour ses tissages, de nombreuses boutiques sont installées dans les petites rues pentues et des femmes en habits traditionnels nous ont fait des démonstrations de la préparation de la laine (lavage et filage), de sa teinture à partir de plantes ou de cochenilles et de son tissage. Nous avons bien évidement craqué pour plusieurs choses car le savoir-faire de ses femmes est tel que les pièces tissées sont magnifiques. 

    Cusco 

    Cusco 

    Nous sommes ensuite allés voir les Salineras de Maras : 8700 bassins de sel. Une rivière passe à travers du sel gemme dans la montagne et arrive dans la vallée fortement chargée en sel, les Incas ont donc eu l’idée de créer des bassins sur les flancs de la montagne, chacun d’eux est alimenté en eau. Par évaporation la concentration en sel augmente. Des familles exploitent encore le site et nous avons pu acheter de la fleur de sel.  

    Cusco

    Cusco

    Cusco

     

     

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