• Nous avons fait une très belle visite dans le Parc Provincial Ischigualasto appelé aussi Parc de la Vallée de la Lune.

    La visite de ce parc se fait en convoi, les voitures se suivent et s’arrêtent dans des lieux remarquables où un guide donne des explications.

    Nous nous sommes tout d’abord arrêtés à la « Sombra del Toro », une énorme formation de sable compacté jaune qui a la forme d’un taureau (nous ne l’avons pas vu !). Le sable est érodé sous l’effet de la pluie et du vent.

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Nous avons ensuite vu la « Valle Pintado » et avons marché entre ses collines de toutes les couleurs.

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Ensuite sont venues les boules sur la « Cancha de Bochas », des sphères presque parfaites qui se sont formées au cours du temps dans les montagnes et sont descendues dans la plaine. 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Et enfin, « El Hongo », la formation phare du parc. 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Les pistes du parc étaient plutôt chaotiques en raison de la pluie des jours précédents, nous n’avons d’ailleurs pas pu voir le dernier lieu car la piste n’était pas encore praticable et « El Hongo » n’a été accessible qu’à partir de notre visite.

    Nous sommes ensuite allés dormir au Parc Talampaya, à 80 kilomètres du précédent. 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Nous comptions visiter ce parc le lendemain mais les pluies, toujours elles, qui ont eu lieu en amont ont rendu la piste impraticable et les visites ont été annulées. Nous étions un peu déçus de ne pas avoir pu traverser ce cañon de 150 mètres de haut, d’autant plus que nous n’avons pas eu de pluie dans le parc, elles ont eu lieu à des dizaines de kilomètres de nous.

    Nous avons continué notre route en passant entre des montagnes rouges, la Cuesta de Miranda. « Les montagnes ont pris des coups de soleil » a plaisanté Cléa. 

    Parque Provincial Ischigualasto

    La route était en partie goudronnée mais l’autre partie était en travaux pour pouvoir un jour, être goudronnée, cela donnait une route de 3 mètres 50 de large par endroit sans bordure de sécurité avec un tombant de 500 mètres. Une première approche des routes que nous rencontrerons certainement plus au nord, en Bolivie et au Pérou !!!


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  • Algunos kilómetros de pista luego la Carretera Austral volvió una ruta muy hermosa alquitranada. Qué bien!

    A 5 kilómetros de la ruta principal, termas: las termas del Amarillo, así como adoramos las termas fuimos a hacer una pequeña zambullida. Una hermosa pileta con agua a 40°C en la selva. Un placer!  

    ChaitenEl día siguiente, fuimos en un pueblito de Chaiten que sepultó debajo las cenizas de volcán del mismo nombre en 2008. En efecto, hay 5 años, este volcán, que todo el mundo creía apagado se despertó y escupió columnas de cenizas de una veintena de kilómetros de altura. Este pueblo es bastante extraño, numerosas casas abandonaron, pero muchas otras fuimos reconstituidas y la vida reemprendió su curso. En este pueblo tuvimos el mejor wifi libre que nunca teníamos en la América del sur.

    Fuimos acampar sobre la playita de Santa Bárbara (como nosotros, sé que volvéis a coger todos en corazón: "Santa Bárbara,  me dirás, por qué…"). Sin embargo, no Joe ni de Kelly sobre esta playa de arena negra pero algunos lobos marinos a lo lejos. A la tarde, bronceado. Las chicas hicieron una prueba de baño de pies pero el agua era tan fría que esta no duró mucho tiempo.

     

    Luego fuimos en el parque Pumalin. Un parque inmenso que pertenece al muy rico americano Douglas Tompkins (fundador de Northface y Esprit). Compró este parque para preservar la selva húmida de Patagonia y que esta no sea en las manos de los explotadores forestales. El volcán Chaiten es en este parque, así vimos las huellas de su erupción sobre la vegetación, era impresionante. 

    Chaiten

     

    Los senderos del parque son muy bien mantenidos. Tomamos uno que llevamos a los pies de los alerces, árboles milenarios que estuvieron a punto de desaparecer porque su madera es muy resistente al agua pero son en adelante protegidos. 

    Chaiten

     

    Chaiten

     

     

    Dormimos cerca de una pequeña tienda que vende verduras, huevos, miel y pan producidos en el mismo lugar. Fuimos incluso coger nuestra ensalada en el hermoso jardín (perdido en medio de la selva). Así tuvimos derecho a un verdadero festín para la cena y el desayuno.

     

     

     

     

    Luego tomamos dos transbordadores porque la ruta es bimodal: un poco de ruta, un poco de barco. Navegamos en los fiordos  durante 5 horas: montañas, volcán, cataratas, islas y de muy numerosas ganaderías de salmones. 

    Chaiten


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  • Ruines d’El Shincal de QuimivilNous souhaitions aller visiter nos premières ruines incas, les ruines d’El Shincal.

     

    Pour cela nous avons dû traverser Londres. A notre grand soulagement, rien à voir avec la capitale de l’Angleterre, c’est un pueblito de 10 rues et 2000 âmes. Il doit tout de même son nom au mariage du Prince d’Espagne avec Marie Tudor, reine d’Angleterre en 1555 car c’est l’une des plus anciennes colonies espagnoles du pays, sa création date de 1558.

     

    Nous sommes donc arrivés près des ruines sans embouteillages ! Elles se situent dans un écrin de verdure, ce qui est rare dans cette région semi-désertique.

     

    El Shincal est une ancienne cité inca, elle a été fondée en 1470. Il restait peu de choses lorsque les fouilles ont commencées mais deux bâtiments ont été restaurés. Il est aussi possible de gravir deux petites collines, des lieux de cérémonie et de sacrifice, l’un dédié au soleil, l’autre à la lune, ce qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur le site.

    Ruines d’El Shincal de Quimivil

    Ruines d’El Shincal de Quimivil

    Nous avons aussi vu nos premiers lamas, chez les incas, le parallèle était sympa !

    Ruines d’El Shincal de Quimivil

    Plusieurs familles gèrent le site et elles nous ont autorisées à dormir sur place. Nous avons aussi mangé au petit restaurant qu’elles tiennent. Nous nous sommes régalés d’empañadas (chaussons à la viande) et de frites maison. Nous avons aussi goûté les « gigotes » (pas sûre de l’orthographe !) et là, nous n’avons pas été entièrement convaincus, pourtant les ingrédients étaient bons : pain, viande, œufs, pommes de terre, fromage mais le résultat n’était pas à la hauteur.

    Le lendemain, une des dames présentes nous a fait faire une visite très intéressante du petit musée, nous avons vu des jarres funéraires et de la vaisselle et des bijoux qui ont été trouvés à l’intérieur. Cela a amené beaucoup de questions.

     

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  • Pour continuer la série « ruines », nous sommes allés visiter celles de Quilmes.

    Les indiens diaguites ont occupé ce site entre le IXème et le XVIIème siècle. Cette cité de 30 hectares a compté jusqu’à 6000 habitants. Elle a cessé d’être habitée en 1667 lorsqu’après 130 ans de lutte, les espagnols ont vaincu les diaguites et ont déporté les derniers résistants à Buenos Aires pour qu’ils ne puissent jamais revenir sur leurs terres.

    Des descendants des indiens diaguites ont à nouveau la concession du site (après des années de bataille juridique avec le gouvernement) qu’ils considèrent comme un lieu sacré. Nous avons pris un guide pour le visiter et cela s’est révélé très instructif. Nous avons entre autre appris que les indiens diaguites ne faisait pas de sacrifice humain. Cléa préfère donc les diaguites aux incas car le fait que les incas sacrifiaient des enfants, elle n’apprécie pas trop. 

    Ruines de Quilmes

     Nous sommes ensuite montés à plusieurs miradors pour avoir une vue d’ensemble sur la cité. Une jolie balade. 

    Ruines de Quilmes 

    Une petite parenthèse, il faut savoir, qu’en Argentine, tout le monde connait Quilmes mais pas forcément les ruines, c’est la marque de la bière la plus populaire du pays.


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  • Cafayate est une charmante petite ville située à 1600 mètres d’altitude, entourée de vignes.

    Pour l’atteindre, nous avons à nouveau passé de nombreuses rivières à gué. En effet, ici c’est l’été mais aussi la saison des pluies. Pour notre plus grand bonheur, il ne pleut quasiment pas où quelques gouttes la nuit, cela suffit néanmoins pour apporter un peu d’eau dans les rivières qui sont à sec la quasi-totalité de l’année. Et comme ici il y a énormément de petits cours d’eau, les Travaux Publics ne se sont pas embêtés à construire des ponts ou mettre des buses, ils ont fait de larges cassis pour que l’eau passe sur la route.

     

     

    Pour nous, Cafayate fut essentiellement une étape mécanique, Max souhaitait changer les plaquettes de freins avant que nous entamions l’ascension de hauts sommets.

     

     

     

     

     

    Une fois les nouvelles plaquettes installées, nous souhaitions rejoindre Salta, la capitale provinciale. Pour cela, deux routes s’offraient à nous : la première passant par l’est, goudronnée et magnifique sur les 50 premiers kilomètres, la seconde, en moins bon état, beaucoup plus longue que la première mais magnifique et typique tout du long. Nous avons décidé de faire les deux.

     

     

     

     Nous sommes tout d’abord allés dans la Quebrada de Cafayate appelée aussi Quebrada de las Conchas (eh oui, ici à plus de 500 kilomètres de l’océan, il y a eu un jour des coquillages, il en reste des fossiles !), en prenant la belle route goudronnée. C’est une gorge creusée par une rivière entre des montagnes multicolores. Nous avons adoré ! De belles roches rouges, marrons, vertes … des grottes, des fenêtres, un amphithéâtre (une grande salle creusée dans la roche)…

    Nous souhaitions dormir dans ce décor magnifique mais c’est devenu depuis peu une réserve provinciale et il est interdit d’y bivouaquer. Dommage ! Nous avons donc fait demi-tour au bout de 50 kilomètres.

    Après une nouvelle nuit à Cafayate, nous avons pris la seconde route. Sur 150 kilomètres, c’est une piste, la ruta 40. La ruta 40 est une route qui traverse l’Argentine du nord au sud. Nous avions été assez surpris dans le sud car elle était souvent goudronnée ou en passe de l’être mais ici, c’est vraiment la ruta 40 comme on l’imagine et comme on la voit dans les reportages : une piste, parfois étroite, entourée de cactus, parfois à flanc de colline… 

     Nous sommes passés dans plusieurs Quebradas dont celle de Las Flechas dans laquelle des roches en forme de pointes s’élèvent vers le ciel.

      


    Nous avons traversé des vallées agricoles où poussent entre autre des piments et plusieurs petits villages avec leurs maisons en torchis.  

     Cafayate 

    Nous sommes arrivés dans celui de Molinos. Nous l’avons élu « plus joli village d’Argentine » (pour l’instant !) : un village calme, tranquille, de jolies maisons, une belle église avec son toit en bois de cactus… 

    Cafayate 

    Quelques kilomètres plus loin, nous avons traversé Seclantas, un village où exercent de nombreux tisserands réputés de ponchos et de châles. Nous avons regardé quelques temps une dame à l’œuvre, il en faut de l’énergie ! 4 heures pour faire la trame d’un châle, 10 jours pour le tisser, 15 jours pour faire un poncho. Nous avons craqué pour un joli châle, un peu plus mettable qu’un poncho en France ! 

    Cafayate 

    Cafayate

     

     

     

    Nous sommes arrivés à Cachi, la ville du coin (2500 habitants) et avons dormi deux nuits au camping car il recèle un trésor (pour les filles), une piscine couverte ! Elles s’en sont données à cœur-joie.

     

     

     

    De Cachi à Salta, la route est goudronnée, elle traverse tout d’abord le Parque National de Los Cardones, un parc  dédié à la préservation de cette espèce de cactus, il y en avait des milliers. Ce parc contient entre autre un immense plateau à 3000 mètres d’altitude traversé par la recta Tin-tin, une ligne droite de 14 kilomètres, un ancien chemin inca devenu route. La route monte ensuite à 3457 mètres pour redescendre rapidement (en 100 kilomètres) jusqu’à Salta à 500 mètres d’altitude. 

    Cafayate


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