• Juste après le paso (la frontière terrestre mais pas l’officielle) nous nous sommes arrêtés dans le parc provincial de l’Aconcagua. Nous avons retrouvé nos amis belges Monique et André. Nous ne nous étions pas vus depuis Noël, les discussions autour d’un Ricard (belge!) sont allées bon train.

    Le lendemain, nous avons fait une petite balade pour pouvoir admirer l’Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques avec ses 6962 mètres. Il ne paraissait pas si haut que ça car nous nous trouvions à 45 kilomètres de lui.

    Tout autour de nous se dressaient des montagnes de toutes les couleurs : du vert, du violet, du bleu, du marron, du beige, du gris … et le ciel d’un bleu intense, nous en avons pris plein les yeux. 

     

     

    Nous avons ensuite passé la frontière officielle, un beau bazar, plus de 2 heures pour faire tamponner deux fois 5 passeports et compléter le document d’importation du véhicule. La frontière la plus pénible que nous ayons passée !

     

     

    Nous nous sommes ensuite arrêtés au Pont de l’Inca, une curiosité géologique, un pont qui s’est formé tout seul au fil du temps. Avant les voitures passaient dessus, ce n’est plus le cas, question de normes de sécurité. Il y avait aussi un hôtel thermal au début du XXème siècle mais celui-ci a été abandonné.

     

     La descente vers Uspallata était magnifique car nous étions à nouveau entourés de montagnes de toutes les couleurs.

     


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  • Nous sommes ensuite allés dans le petit parc national Leoncito.  Monique et André devait nous suivre mais ils sont tombés en panne à 200 kilomètres de nous, nous avons donc profité seuls de ce parc qui nous a particulièrement plu.

    Le parc en lui-même n’est pas exceptionnel si ce n’est que c’est un endroit très sec et qu’au milieu coule une rivière qui amène de la végétation, de l’ombre et des lieux de baignades.

    Mais la richesse de l’endroit repose justement dans le fait qu’il n’y a pas grand-chose autour. Deux observatoires sont installés dans le parc car l’air y est pur et sec et il n’y a pas de pollution lumineuse. Nous en avons visité un, le plus puissant d’Argentine. Il permet de capter le spectre lumineux des étoiles et ainsi de les étudier.

    Nous avons aussi participé à une soirée astronomie, le ciel était particulièrement beau et nous avons pu observer grâce à un puissant télescope : Jupiter et ses lunes, les cratères de la lune, des nébuleuses … Nous avons aussi appris à repérer la Croix du Sud et avons vu la Voie Lactée comme nous ne l’avions jamais vu.

    Nous sommes aussi allés faire du char à voile sur une lagune en face du parc. Cette lagune (Barreal Blanco) de 12 kilomètres sur 6, à 1800 mètres d’altitude est asséchée la quasi-totalité de l’année. Lorsque c’est le cas, les voitures peuvent rouler dessus, les camping-cars et les chars à voile aussi ! Entre 6 et 10 heures du soir, un fort vent balaye la lagune ce qui permet aux chars à voile d’avancer. Nous avons donc testé cette activité et cela nous a enchanté, aller à 50 km/h uniquement grâce à la force du vent, nous avons adoré.

     

    La lagune aussi nous a plu. Une étendue de 70 km² quasiment uniquement pour nous c’était super et nous en avons bien profité. Les filles ont fait du vélo et du cerf-volant, elles ont conduit le camping-car, nous nous sommes amusés à faire des photos sans perspective… Nous y avons dormi 2 nuits en nous réfugiant tout de même sous les arbres du parc Leoncito au plus fort de la journée.


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  • Nous sommes ensuite partis pour San Juan, une grosse ville, pour nous ravitailler. La route que nous avons prise était une nouvelle fois magnifique, des montagnes marrons, rouges, jaunes, vertes, grises et même violettes. 

    San Juan

    San Juan

    San Juan 

    Nous avons perdu beaucoup d’altitude (1000 mètres) et la température n’a cessé d’augmenter, nous avons eu jusqu’à 45 °C à l’ombre et encore 37° à 21 heures. Ces très fortes chaleurs ont causé de très violents orages d’été à une centaine de kilomètres d’où nous avons dormi. Nous en avons subi les effets le lendemain, la route que nous avons prise pour atteindre le parc de la Vallée de la Lune comportait de nombreux gués dans lequel il restait souvent une bonne épaisseur de boue. L’un d’entre eux a même été entièrement détruit par la puissance de l’eau et nous sommes passés dans la boue. Nous sommes arrivés jusqu’au village de San Augustin de Valle Fertil mais n’avons pas pu continuer car la route était coupée en deux endroits au-dessus. Nous y avons donc passé deux jours.


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  • Nous avons fait une très belle visite dans le Parc Provincial Ischigualasto appelé aussi Parc de la Vallée de la Lune.

    La visite de ce parc se fait en convoi, les voitures se suivent et s’arrêtent dans des lieux remarquables où un guide donne des explications.

    Nous nous sommes tout d’abord arrêtés à la « Sombra del Toro », une énorme formation de sable compacté jaune qui a la forme d’un taureau (nous ne l’avons pas vu !). Le sable est érodé sous l’effet de la pluie et du vent.

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Nous avons ensuite vu la « Valle Pintado » et avons marché entre ses collines de toutes les couleurs.

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Ensuite sont venues les boules sur la « Cancha de Bochas », des sphères presque parfaites qui se sont formées au cours du temps dans les montagnes et sont descendues dans la plaine. 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Et enfin, « El Hongo », la formation phare du parc. 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Les pistes du parc étaient plutôt chaotiques en raison de la pluie des jours précédents, nous n’avons d’ailleurs pas pu voir le dernier lieu car la piste n’était pas encore praticable et « El Hongo » n’a été accessible qu’à partir de notre visite.

    Nous sommes ensuite allés dormir au Parc Talampaya, à 80 kilomètres du précédent. 

    Parque Provincial Ischigualasto 

    Nous comptions visiter ce parc le lendemain mais les pluies, toujours elles, qui ont eu lieu en amont ont rendu la piste impraticable et les visites ont été annulées. Nous étions un peu déçus de ne pas avoir pu traverser ce cañon de 150 mètres de haut, d’autant plus que nous n’avons pas eu de pluie dans le parc, elles ont eu lieu à des dizaines de kilomètres de nous.

    Nous avons continué notre route en passant entre des montagnes rouges, la Cuesta de Miranda. « Les montagnes ont pris des coups de soleil » a plaisanté Cléa. 

    Parque Provincial Ischigualasto

    La route était en partie goudronnée mais l’autre partie était en travaux pour pouvoir un jour, être goudronnée, cela donnait une route de 3 mètres 50 de large par endroit sans bordure de sécurité avec un tombant de 500 mètres. Une première approche des routes que nous rencontrerons certainement plus au nord, en Bolivie et au Pérou !!!


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  • Ruines d’El Shincal de QuimivilNous souhaitions aller visiter nos premières ruines incas, les ruines d’El Shincal.

     

    Pour cela nous avons dû traverser Londres. A notre grand soulagement, rien à voir avec la capitale de l’Angleterre, c’est un pueblito de 10 rues et 2000 âmes. Il doit tout de même son nom au mariage du Prince d’Espagne avec Marie Tudor, reine d’Angleterre en 1555 car c’est l’une des plus anciennes colonies espagnoles du pays, sa création date de 1558.

     

    Nous sommes donc arrivés près des ruines sans embouteillages ! Elles se situent dans un écrin de verdure, ce qui est rare dans cette région semi-désertique.

     

    El Shincal est une ancienne cité inca, elle a été fondée en 1470. Il restait peu de choses lorsque les fouilles ont commencées mais deux bâtiments ont été restaurés. Il est aussi possible de gravir deux petites collines, des lieux de cérémonie et de sacrifice, l’un dédié au soleil, l’autre à la lune, ce qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur le site.

    Ruines d’El Shincal de Quimivil

    Ruines d’El Shincal de Quimivil

    Nous avons aussi vu nos premiers lamas, chez les incas, le parallèle était sympa !

    Ruines d’El Shincal de Quimivil

    Plusieurs familles gèrent le site et elles nous ont autorisées à dormir sur place. Nous avons aussi mangé au petit restaurant qu’elles tiennent. Nous nous sommes régalés d’empañadas (chaussons à la viande) et de frites maison. Nous avons aussi goûté les « gigotes » (pas sûre de l’orthographe !) et là, nous n’avons pas été entièrement convaincus, pourtant les ingrédients étaient bons : pain, viande, œufs, pommes de terre, fromage mais le résultat n’était pas à la hauteur.

    Le lendemain, une des dames présentes nous a fait faire une visite très intéressante du petit musée, nous avons vu des jarres funéraires et de la vaisselle et des bijoux qui ont été trouvés à l’intérieur. Cela a amené beaucoup de questions.

     

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