• Derniers jours à Montevideo

     

     

    Le camping-car est arrivé au port le samedi 24 Août. Le dimanche matin, de la terrasse de notre hôtel, nous avons vu le cargo repartir. Il fallait encore qu'il sorte du port en passant par la douane.

     

     

      

    Pour patienter, nous avons continué à arpenter la ville et nous sommes allés manger au « Mercado del Puerto », le marché du port, qui n’est plus du tout un marché mais les halles abritent plusieurs restaurants qui proposent tous la même chose : de la viande cuite sur une parilla (un gros barbecue). 

    Nous avons pris le plat pour 4 et nous n’avons pas pu finir, il devait y avoir au moins 2 kgs de viande mais c’était un vrai régal.

    Derniers jours à Montevideo

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    Derniers jours à Montevideo 

    Le mardi, nous avons dû quitter notre petit chalet car il devait être occupé par d’autres personnes. Nous sommes donc allés chez Mickael (un allemand qui nous a aidé à faire sortir notre camping-car du port). Il y avait chez lui deux autres couples d’allemands dans le même cas que nous. Le soir, Mickael nous a donc préparé un asado (viande cuite au barbecue). Il dispose d’une immense cheminée et fait brûler du bois sur un support dans le coin de celle-ci. Quand des braises tombent du support, il les fait glisser sous la grille sur laquelle il dispose les morceaux de viande d’au moins un kilo chacun. La viande cuit donc doucement et est délicieuse. La conversation en allemand n’étant pas possible, ce fut donc de l’anglais. Tous ceux qui nous connaissent bien, savent donc que ce fut baragouinage et langage des signes.

    Derniers jours à Montevideo

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    Le lendemain, nous avons enfin eu le camping-car  après 3 heures d’attente au port pour Max. Nous l’avons récupéré comme nous l’avions laissé, en parfait état. Un vrai soulagement puis un gros travail de réaménagement : ouvrir les portes de la soute bloquées de l’intérieur,  remonter tous les vélos et le porte-vélo, enlever la cloison séparant le poste de conduite de la cellule et ranger tout ce qui était dans la soute soit dans la cellule soit dans la soute. Cela nous a aussi occupés la journée du jeudi.

    Derniers jours à Montevideo

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    Après ce dur labeur, Mickael qui était cuisinier avant nous a préparé une spécialité allemande : des SPÄTZLE (lire chpaitzlé) : des sortes de grosses pâtes qui ressemblaient un peu à des asticots et du GULASCH (lire goulach) : du ragoût de bœuf aux poivrons. Les filles ont décrété que les allemands savent bien faire la cuisine.

     

     

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     Il faut dire que depuis que nous sommes en Uruguay, nous avons un peu de mal à nous habituer à la nourriture locale : le fromage type emmental a soit un goût de parmesan, soit est mou.

    Nous avons aussi essayé une sorte de fougasse aux lardons qui semblait avoir trempé dans du gras de porc pendant 3 jours.Un jour nous avons acheté ce que nous pensions être une omelette farcie, en fait, il s’agissait d’une génoise sucrée, farcie de jambon, de salade, de tomates et de mayonnaise, ce n’était vraiment pas bon.

    Même les pizzas surgelées ne sont pas à notre goût car elles contiennent du fromage … uruguayen.

                                                       

     

    Derniers jours à Montevideo

     

     Nous avons aussi goûté le maté, la boisson locale. Le maté est une herbe que l’on met dans une sorte de gobelet (la bombilla) qui est souvent en calebasse mais qui peut aussi être en pied de vache. On verse de l’eau chaude dessus (comme pour faire du thé) et on boit avec une sorte de paille en métal. C’est très très très amer et nous n’avons pas aimé. Par contre ici, tout que monde, que ce soit en ville ou en promenade porte sa bombilla et son thermos d’eau chaude pour la re-remplir et sirote son maté  à toute heure. 

     

                                                                                                                                                                                             

     

    Il y a quand même des choses que nous aimons manger ici : les empañadas (beignets à la viande ou aux légumes), les bananes qui viennent d’Equateur et qui sont délicieuses car elles n’ont pas passé un mois à mûrir dans les cales d’un cargo. Et la dulce de leche (confiture de lait) et tous ces dérivés : glace à la dulce de leche, yaourt à la dulce de leche, roulé à la dulce de leche, gaufrette à la dulce de leche …

     

    Le 30 Août, nous avons quitté nos amis allemands, pour nos premiers tours de roues.

     

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  • Vendredi, nous sommes partis pour Colonia del Sacramento, une ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco car le centre historique datant de l’invasion portugaise est bien conservé.

    Colonia del Sacramento

     

    Nous avons bivouaqué dans le parc de la ville et avons sorti notre table et nos chaises pour manger et faire faire le CNED aux filles en plein air. Le bonheur ! 

    Colonia del Sacramento 

     

    Le lendemain nous avons visité la ville, qui possède en plus de ses rues pavées et de ses maisons anciennes, un joli port. Il y en a un qui serait bien allé faire un petit tour de voilier !

    Colonia del Sacramento

    Colonia del SacramentoColonia del Sacramento

      

    Colonia del Sacramento

    Colonia del SacramentoColonia del Sacramento

      

    Les uruguayens sont très conservateurs. Voici quelques photos de voitures prises dans les rues de Colonia.

    Colonia del Sacramento

    Colonia del SacramentoColonia del Sacramento

     

    Colonia del Sacramento

    Colonia del SacramentoColonia del Sacramento


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  • Nous avons ensuite passé 2 jours sur une plage au bord du Rio Uruguay, la playa Agraciada près de Nueva Palmira. 

    Nueva Palmira et Nuevo Berlin 

     Il y avait un camping municipal (eau, électricité, sanitaires, jeux pour enfants, barbecue) gratuit. Nous étions quasiment les seuls à y dormir mais de nombreux uruguayens sont venus profiter de la plage le dimanche. Nous avons d’ailleurs joué au badminton avec deux petites uruguayennes qui ne connaissaient pas ce sport.

    Nueva Palmira et Nuevo Berlin  

    Nueva Palmira et Nuevo Berlin 

     

    Comme nous avions de l’eau à volonté, nous en avons profité pour faire la lessive (à la main) et faire un grand ménage (intérieur et extérieur) du camping-car. 

    Nueva Palmira et Nuevo Berlin

     

     Nous avons continué notre montée vers le nord en longeant le Rio Uruguay et nous sommes arrêtés à Nuevo Berlin. Nous avons de nouveau dormi dans un camping municipal qui offrait les mêmes prestations.

    Nos amis allemands, Mickaël, Mélanie et leur fille Mia nous ont rejoints, ils avaient quelques jours de vacances et avaient prévu d’aller aux thermes comme nous.


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  • Nous sommes tout d’abord allés aux thermes de San Nicanor. Nous y sommes arrivés après avoir parcouru une piste d’une quinzaine de kilomètres ce qui apparemment rebute beaucoup d’Uruguayens car nous étions les seuls dans le camping et donc les seuls à profiter des deux piscines d’eau chaude.  

    Chaque piscine était au moins à 35°. Il faisait donc bien plus chaud à l’intérieur qu’à l’extérieur, c’était très appréciable.

     Les thermes

     Les thermes

     

    Le soir Mélanie nous a préparé un dessert allemand : des Knüppelkuchen. Vous devez arriver à le dire avant de passer à la suite (qu’neupeulecourène).

    Voici la recette : Mixer jusqu’à obtenir un mélange homogène :

    1 kg de farine

    5 œufs

    1 sachet de sucre vanillé

    1 sachet de levure

    125 g de sucre

    un peu d'eau

    Enrouler un morceau de pâte sur un bout de bois et faire cuire au feu de bois jusqu’à ce que l’on puisse détacher le gâteau du bout de bois.

    Ca a un petit goût de crêpe et c’est super convivial.

     

    Le lendemain, nous sommes allés dans une autre ville Dayman qui possède aussi des thermes.

    Nous avons dormi dans un camping où il y avait deux petites piscines dans lesquelles la température de l'eau dépassait les 40°C. Nous en avons profité tout l’après-midi et y sommes même retournés après le repas (daube et de nouveau Knüppelkuchen mais farcis à la dulce de leche cette fois-ci, encore meilleurs).

     

     Les thermes 

    Le samedi, nous sommes allés au complexe thermal municipal : trois grandes piscines à plus de 30° et des plus petites à beaucoup plus. Comme il commençait à faire chaud, plus de 35°, les petites étaient vraiment trop chaudes.

      Les thermes

     

    Le dimanche 8 Septembre, nos amis allemands sont repartis à Montevideo et nous devions passer la frontière vers l’Argentine mais finalement nous avons décidé de rester un jour de plus en Uruguay pour faire tout ce que nous n’avions pas eu trop le temps de faire les jours précédents : des cours du CNED et du rangement. Nous sommes donc allés au bord d’un lac, tout près de la frontière. Nous étions très tranquilles le matin mais le dimanche après-midi, les uruguayens vont à la plage et nous avons été un peu envahis. La température ici dépasse les 30° et les filles ont bien joué dans l’eau (jusqu’aux mollets).

     

     

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  • Lundi 9 septembre, nous avons passé la frontière Uruguay-Argentine. Cela nous a pris plus d’une heure pour passer dans trois bureaux différents : l’immigration uruguayenne pour nous puis pour le camping-car et l’immigration argentine. Nous avons vu un beau panneau stipulant qu’il était interdit de faire entrer en Argentine des fruits et des légumes alors nous avons jeté tout ce que nous avions dans le frigo. Nous sommes ensuite remontés dans le camping-car pour passer la frontière et là, la douane argentine nous a fait redescendre et aller dans un quatrième bureau pour faire le papier d’importation du véhicule. Cela a pris tellement de temps (il est difficile pour un argentin de lire une carte grise française), que de retour au camping-car, personne n’est monté dedans et l’a fouillé, nous avons jeté nos fruits et légumes pour rien !

    Nous avions ensuite beaucoup de choses à faire à la ville frontière, Concordia : faire le plein d‘eau, le plein de gasoil et le plein de nourriture. Une fois tout cela effectué, nous allions partir vers notre destination suivante et le joli GPS tout neuf s’est éteint. Comme nous n’avions pas trouvé de bonnes cartes routières, il était impossible de partir. Nous sommes donc retournés au grand supermarché Carrefour qui bien évidemment ne vendait que des GPS de marques argentines, et n’ayant que les cartes argentines. Mais le gentil vendeur nous a fait un super plan de la ville pour aller chez la concurrence acheter un GPS Garmin. Lorsque nous nous sommes garés, une jeune fille que nous avions aperçue le matin à un arrêt de bus est venue nous parler. Elle fait des études de commerce et parle quelques mots de français. Elle nous a amenés jusqu’au magasin dans lequel nous devions aller, elle a vraiment été très gentille. Nous avons pu acheter le GPS et même retirer de l’argent (tout est compliqué quand on arrive dans un nouveau pays). Par contre, nous n’avons pas pu acheter de clé 3G, nous avons fait plusieurs opérateurs mais il interdit de vendre des clés 3G à des étrangers, seuls les argentins peuvent en acheter, nous avons regretté que notre petite argentine nous ait quittés. Lorsque nous  avons eu tout terminé, il était déjà 17h et comme nous avions plus de 3h de route jusqu’à notre prochaine destination, nous avons décidé de dormir à Concordia, dans le parking des thermes avec accès Wifi.

     

    Le lendemain, nous sommes partis pour Mercedes où nous avons pu acheter une bouteille de gaz argentine dans un petit magasin de bricolage indiqué par la caissière du supermarché. En fait, tous nos repères sont perturbés et si nous ne demandons pas les choses aux gens, nous ne trouvons pas, heureusement les argentins sont très serviables et nous aident toujours avec gentillesse.

    Argentine, nous voilà !


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