• Lundi 9 septembre, nous avons passé la frontière Uruguay-Argentine. Cela nous a pris plus d’une heure pour passer dans trois bureaux différents : l’immigration uruguayenne pour nous puis pour le camping-car et l’immigration argentine. Nous avons vu un beau panneau stipulant qu’il était interdit de faire entrer en Argentine des fruits et des légumes alors nous avons jeté tout ce que nous avions dans le frigo. Nous sommes ensuite remontés dans le camping-car pour passer la frontière et là, la douane argentine nous a fait redescendre et aller dans un quatrième bureau pour faire le papier d’importation du véhicule. Cela a pris tellement de temps (il est difficile pour un argentin de lire une carte grise française), que de retour au camping-car, personne n’est monté dedans et l’a fouillé, nous avons jeté nos fruits et légumes pour rien !

    Nous avions ensuite beaucoup de choses à faire à la ville frontière, Concordia : faire le plein d‘eau, le plein de gasoil et le plein de nourriture. Une fois tout cela effectué, nous allions partir vers notre destination suivante et le joli GPS tout neuf s’est éteint. Comme nous n’avions pas trouvé de bonnes cartes routières, il était impossible de partir. Nous sommes donc retournés au grand supermarché Carrefour qui bien évidemment ne vendait que des GPS de marques argentines, et n’ayant que les cartes argentines. Mais le gentil vendeur nous a fait un super plan de la ville pour aller chez la concurrence acheter un GPS Garmin. Lorsque nous nous sommes garés, une jeune fille que nous avions aperçue le matin à un arrêt de bus est venue nous parler. Elle fait des études de commerce et parle quelques mots de français. Elle nous a amenés jusqu’au magasin dans lequel nous devions aller, elle a vraiment été très gentille. Nous avons pu acheter le GPS et même retirer de l’argent (tout est compliqué quand on arrive dans un nouveau pays). Par contre, nous n’avons pas pu acheter de clé 3G, nous avons fait plusieurs opérateurs mais il interdit de vendre des clés 3G à des étrangers, seuls les argentins peuvent en acheter, nous avons regretté que notre petite argentine nous ait quittés. Lorsque nous  avons eu tout terminé, il était déjà 17h et comme nous avions plus de 3h de route jusqu’à notre prochaine destination, nous avons décidé de dormir à Concordia, dans le parking des thermes avec accès Wifi.

     

    Le lendemain, nous sommes partis pour Mercedes où nous avons pu acheter une bouteille de gaz argentine dans un petit magasin de bricolage indiqué par la caissière du supermarché. En fait, tous nos repères sont perturbés et si nous ne demandons pas les choses aux gens, nous ne trouvons pas, heureusement les argentins sont très serviables et nous aident toujours avec gentillesse.

    Argentine, nous voilà !


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  • Mercredi, nous sommes partis pour Colonia Carlos Pelegrini, une ville au bord des Esteros del Ibera, c’est une réserve marécageuse qui abrite de très nombreux animaux.

    La route, ou plutôt piste sur plus de 80 kms était assez difficile, surtout les 40 derniers kilomètres sur lesquels nous ne pouvions pas rouler à plus de 30 kms/h. 

     

     

    Cela nous a permis d’observer la faune environnante : des capybaras, des cerfs, des cigognes, des kamichis (sorte d’énormes cigognes à collier rouge), des nandus et même des caïmans. 

    Esteros del Ibera 

    Esteros del Ibera 

    Nous étions bien contents d’avoir la clim car il faisait plus de 40° sur la route (et oui, nous sommes en hiver !). Nous sommes donc allés au camping pour avoir un petit coin d’ombre ce qui n’aurait pas était le cas si nous avions fait du camping sauvage. 

    Esteros del Ibera 

    Le lendemain, nous avons traité nos vêtements à l’anti-moustique car ils sont énormes et voraces près des marécages. 

    Dans l’après-midi, nous sommes allés faire une balade de 2h en barque à moteur pour observer les animaux de près. Nous avons revus ceux de la veille mais nous nous sommes davantage approchés des caïmans (ils ne font pas plus de 1,5 m de long et ne mangent que des pyranas)et des cerfs que nous avons vu lever les pattes pour enjamber les plantes, c’était rigolo. 

    Esteros del Ibera 

    Esteros del Ibera 

    Nous avons appris que les capybaras n’ont pas de prédateurs dès qu’ils atteignent l’âge adulte (petits, ils peuvent se faire manger par les caïmans), qu’ils passent leur temps à manger et à dormir et que les mâles ont un harem de femmes. Je suis sûre que la vie de capybara plaît à certains !

    Nous avons aussi pu marcher sur une île faite de broussailles et de vase, c’était un peu mou mais ça a supporté notre poids.

    Nous avons rencontré Gilbert, un ingénieur suisse à la retraite et nous l’avons invité à manger. Ce fut une très bonne soirée que tout le monde à apprécier (Gilbert est suisse, suisse, ça vous fait penser à quoi, …, non pas les banques,  je vous aide cho… et oui, un suisse a toujours une réserve de chocolat dans sa valise et quand il le partage, ça fait des heureuses).

    Vendredi, nous avons fait une petite balade dans les différents sentiers aménagés. Dans le premier vit une famille de singes hurleurs mais nous ne les avons pas vus. Dans le second, nous avons vu des capybaras, des cerfs et même un serpent apparemment mortel à moins de 2 mètres. Après avoir vu ce spécimen, la balade était moins drôle, nous regardions nos pieds et un peu moins ce qui nous entourait. 

    Esteros del Ibera 

    Une fois la nuit tombée, nous avons refait la même balade mais avec un guide. Nous avons vu des hiboux, des sortes de lapins-ratons-laveurs,  beaucoup de lucioles et bien évidement de nombreux capybaras. 

    Nous sommes partis de Colonia Carlos Pelegrini par une autre route. Tout le monde nous avait dit qu’elle était praticable s’il ne pleuvait pas, effectivement, elle était « praticable ». En fait, sur 50 kms nous avons roulé dans du sable. Nous avons eu souvent peur de nous ensabler, nous avons parfois un peu glissé mais non, le camping-car a été fort, très fort. Bon, Max aussi ! 


     Après ces 50 kms, la piste est devenue très bonne, en terre rouge. Max a fait conduire les filles. Elles peuvent avoir leur permis en ligne droite et sans toucher aux pédales. 

    Esteros del Ibera 


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  •  Nous sommes allés jusqu’à Apostoles, capitale régionale du maté, dans un camping municipal près d’une rivière. Pour l’atteindre, il y a 8 kms de piste. Des habitants du village à qui nous avons demandés notre chemin nous ont dit que la piste n’était pas praticable s’il pleuvait et que la météo prévoyait de la pluie pour le lendemain. Cela faisait 3 jours que la météo annonçait de la pluie et qu’il ne pleuvait pas, nous nous sommes dit qu’elle devait être aussi fiable qu’en France, alors nous y sommes allés. 

    Apostoles

    Mais pour une fois, elle ne s’était pas trompée. Le lendemain, il a plu toute la journée. Nous avions des réserves et nous nous sommes dits, après la pluie, le beau temps. Nous sommes donc restés 4 jours, coupés du monde (la pluie a duré 2 jours puis il a fallu attendre que la piste sèche). Nous en avons profité pour faire beaucoup de CNED, manger des crêpes (à la dulce de leche), regarder plein d’épisodes des Mystérieuses Cités d’Or, classer les photos, écrire les articles du blog, écrire dans les carnets de voyage, jouer aux Playmobils, préparer la suite du parcours … Enfin, tout le monde était content de se poser un peu.


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  •  San Javier

    San Javier

     Nous avons vu sur un forum concernant les personnes voyageant en camping-car en Amérique du Sud que des Belges qui ont faits un tour de l’Amérique en car habitaient sur notre route.


    Nous avons décidé d’aller leur faire un petit coucou, ça fait toujours du bien de pouvoir parler français.

     Résultat, nous sommes restés deux jours : Eric, Axelle, leurs cinq garçons et les woofers qui logent chez eux nous ont très bien accueillis.

    En fait, Eric et Axelle ont monté un complexe touristique, ils ont construit des cabanes dans les arbres qu’ils louent, ont un restaurant, une piscine et proposent des balades à cheval. 

     

     

    Pas plus tôt arrivés, nous étions sur le dos des chevaux. Les filles étaient enchantées et finalement, Max et moi aussi avons apprécié. D’autant plus que le lendemain nous avons fait une nouvelle balade et qu’à l’issue de celle-ci, les filles ont eu carte blanche dans tout le « jardin » : trot (toute seule) pour Cléa et galop pour Aurélia et Emilie.

     San Javier  

    Les grandes ont beaucoup participé à la cuisine (pour 13, 14, 15 ou 16 personnes) et Cléa s’est trouvé un petit copain (Philéas, bientôt 5 ans) de jeu avec les bâtons, de cache-cache et de rigolades.

    Max et moi avons fait des progrès en espagnol grâce à Gisèle et Santiago (les woofers : ceux sont deux jeunes argentins qui font le tour de l’Argentine en vélo et qui se sont arrêtés chez Eric et Axelle qui les logent et les nourrissent en échange d’une aide pour la construction des cabanes, des ponts, l’accueil des clients… ).

    Vendredi, nous sommes partis un peu rapidement, la pluie s’était remise à tomber et Eric et Axelle habitent au bout d’une piste en terre rouge qui devient impraticable en cas de pluie. 

    Merci pour tout Eric et Axelle et à bientôt peut-être.


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  • Vendredi, nous avons beaucoup roulé (350 kms soit 5h30) pour fuir la pluie et offrir les chutes d’Iguazu à Cléa pour son anniversaire. Malheureusement, la pluie était aussi à Iguazu, nous avons donc passé la journée de samedi dans un camping. Nous en avons profité pour faire un roulé à la dulce de leche pour l’anniversaire de la miss. Tout le monde a mis la main à la pâte, il faut dire que sans batteur électrique, pour monter les blancs en neige, il faut un peu d’huile de coude. 

    Puerto Iguazu 

    Cléa a soufflé ses 7 bougies et a eu des cadeaux de tout le monde, même des autres campeurs pour lesquels nous avions fait un deuxième roulé.

    Dans le camping, nous avions internet (cela faisait presque 2 semaines que nous ne nous étions pas connectés) ce qui nous a permis de mettre le blog à jour et de lire nos mails.

     Le lendemain, il a encore plu, le surlendemain aussi. Nous n’avions pas envie de visiter les chutes sous la pluie, nous sommes donc restés au camping.

     

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