• Nous sommes donc arrivés vers 00h30 à Montevidéo, le temps de récupérer les bagages, de passer la douane et d'arriver à l'hôtel, il était 2h du matin. 

    Une bonne nuit de sommeil dans un chalet posé sur le toit d'un hôtel.

    Un succulent petit dej à base de pain brioché fait maison et de dulce de leche.

    Puis une petite balade dans Montevideo, plutôt dépaysante: les rues, les voitures, la façon dont les gens sont habillés, les produits alimentaires, les magasins...

    Parler espagnol tout le temps est assez difficile mais on s'accroche et on arrive plus ou moins à se faire comprendre.

    Premiers pas à Montevideo

    Premiers pas à Montevideo


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  • Vendredi 9 août, nous avons loué une voiture à Montevideo pour partir à l’extrême est du pays, à 20 kilomètres de la frontière brésilienne : à Punta del Diablo.

    Punta del Diablo est un village de pêcheurs de 800 habitants l’hiver (au moment où nous y étions) et une station balnéaire de 10 000 habitants l’été.

    Nous avons loué un appartement avec vue sur la mer, le top ! Même s’il faisait un peu froid et que les blousons et les bonnets étaient de rigueur à chaque sortie.

    Punta del Diablo 

    Nous avons fait des balades sur les magnifiques plages et avons escaladé les rochers de bord de mer ce qui a beaucoup plu aux filles.  

    Punta del Diablo 

    Punta del Diablo

     

    A 5 kilomètres de Punta del Diablo se trouve un parc de 3 000 hectares, le parc Santa Teresa. Nous y sommes allés le dimanche. Dans ce parc, il y a un jardin botanique (un peu vieillot), le plus grand camping d’Uruguay (désert en cette saison), un mini-zoo (dans lequel nous avons vu nos premiers capybaras, les plus gros rongeurs du monde) et des jeux pour enfants qui ne correspondent pas aux normes européennes mais dans lesquels les filles se sont régalées.

     

      

    Nous pensions que Punta del Diablo était le paradis mais le lundi matin, à 5 heures, Max s’est réveillé en sursaut, il y avait une personne dans l’appartement. En fait, des cambrioleurs ont forcé une porte, ont pris les clés de la voiture et plusieurs de nos sacs qu’ils ont fouillés puis abandonnés à l’extérieur. Ils sont partis avec la voiture et la sacoche de Max qui contenait entre autre les clés et la carte grise du camping-car. Nous sommes allés chez le propriétaire de l’appartement qui a contacté la police. Les policiers étaient très optimistes, ils nous ont expliqués que les cambrioleurs volaient des voitures pour aller commettre des vols dans d’autres communes et que l’on retrouvait toujours les voitures au bout d’un ou deux jours, nous ne les avons pas vraiment crus mais sommes quand même restés un jour de plus que prévu à Punta del Diablo (de toute façon, nous n'avions plus de voiture). Effectivement, le mardi, nous sommes allés faire quelques courses au village, et nous avons vu, devant le commissariat de police, notre voiture. Il y avait tous les papiers et les clés du camping-car à l’intérieur. Au final, les voleurs n’ont gardé que la sacoche de Max (vide) et nos bonnets. Tout c'est bien terminé, enfin presque, car nous n’avons pas pu récupérer la voiture. Il a fallu attendre le lendemain que le loueur la fasse sortir du commissariat car une plainte avait été déposée et qu'il nous amène une nouvelle voiture (question sécurité!).  

    Punta del Diablo est réputée pour ses plages mais aussi, parce que chaque année, entre juillet et octobre, entre 7 000 et 9 000 baleines passent au large de ces côtes. Depuis notre arrivée, nous scrutons donc l’horizon. Et lundi, miracle, nous avons vu un truc, qui avait l’air de bouger, de sortir de l’eau, de se déplacer, mais c’était loin, très loin. Nous sommes donc descendus sur la plage et c’est sûr, c’était une baleine (ou peut-être un gros rocher!), voyez par vous-mêmes sur les photos.  

    Punta del Diablo

    Nous avons aussi fêté notre premier anniversaire en Amérique du Sud, celui d'Aurélia, un resto, un très beau gâteau (beau mais pas très bon !), un cambriolage et des baleines, on s'en rappellera !

    Le loueur nous a amené une nouvelle voiture et nous sommes partis à Punta del Este pour deux jours.

    Le camping-car a encore du retard, il devrait normalement arriver le 21.


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  • Punta del Este

     

    Le loueur de voitures nous en a amené une nouvelle à Punta del Diablo et nous avons pu partir. Nous sommes donc retournés en direction de Montevideo et nous sommes arrêtés à Punta del Este.  

    Punta del Este est le Saint Trop de l’Uruguay, la ville où il faut avoir été vu, en été ! En hiver, c’est un peu désert. C’est une station balnéaire moderne avec de grands immeubles-hôtels, un joli port de plaisance …   

     

    Punta del Este

     

     

     

     

     

    Nous logions dans une « cabaña » dans une forêt d’eucalyptus à 200 m de la plage et environ 20 kms du centre-ville. S’était vraiment tranquille et sécurisé, tout ce dont nous avions besoin après notre mésaventure.

     

     

     

     

    Nous sommes allés voir le port dans lequel nous avons eu une belle surprise : des personnes vendaient des filets de poissons qu’elles levaient devant nous et jetaient les déchets à la mer. Derrières elles, deux lions de mer mâles (énormes) et leur harem de femelles se délectaient des déchets. Les filles étaient ravies, d’autant plus que c’est elles qui les avaient vus en premier. 

    Punta del Este

     Nous sommes ensuite allés voir « La Mano » : l’Œuvre d’art majeure de Punta del Este. C’est une main immense qui sort du sable, elle symbolise la présence de l’homme dans la nature. Plus jolie en photo qu’en vrai. 

    Punta del Este 

    L’après-midi, balade sur la plage et dans les environs de la cabaña. Ce qui nous a permis de constater à nouveau que les uruguayens ont des maisons tout à fait particulières. Ils n’ont pas de complexes, certaines sont de couleurs très vives, d’autres incrustées de bouteilles, d’autres avec des toits de chaume, d’autres encore ont la forme d’un bateau… Voici un petit échantillon de photos :

    Punta del Este

    Punta del Este  

     La cabaña est à l’Ouest de Punta del Este. Ce n’est donc pas l’océan que l’on a pu voir à nos pieds même si cela y ressemble,  c’est le rio de la Plata, c’est un fleuve qui a une embouchure très large. L’eau est donc un peu moins salée que dans l’océan (nous avons goûté, elle n’est pas douce car l’océan n’est pas loin, à 10 kms) et un peu marron.

    Punta del Este 

     Punta del Este

     

     

    Le lendemain, en repartant sur Montevideo, nous sommes allés au Cerro Pan de Azucar (non, nous ne sommes pas au Brésil !), c’est un peu le Pic Saint Loup du coin. Au pied de cette montagne, il y a une réserve faunique.  Nous avons vu des zorros (renards), des chats sauvages, des capybaras, des coatis… Normalement, les animaux devaient être en cage, mais certains coatis s’étaient échappés et venaient quémander toute trace de nourriture. Nous ne sommes pas montés au sommet mais à mi-hauteur car nous devions retourner sur Montevideo. 

     

       

    En arrivant à Montevideo, le loueur de voiture n’a pas été très sympa suite au cambriolage, il nous a fait payer le moindre petit truc qui n’allait pas (il manquait le rehausseur de Cléa et le cric dans la voiture et ils doivent être en or en Uruguay !). 

     

     

    Un petit message pour tous ceux dont la rentrée est bientôt, très bientôt, nous pensons très fort à vous ! Cependant, pour nous la rentrée avec le CNED a eu lieu il y a quelques jours déjà et croyez nous, cela n'est pas de tout repos !

     

     


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  • Nous sommes retournés dans notre auberge de jeunesse avec notre chalet sur le toit. En fait, nous étions assez surpris dans cette auberge car tous les jours, il y avait une personne différente à l’accueil, mais nous avons eu l’explication. Cette auberge est une coopérative, comme beaucoup d’entreprises (des banques, des entreprises de travaux publics…) en Uruguay et chacun des membres de cette coopérative est là un jour.  Elle pratique aussi le commerce communautaire et solidaire.

    Dans ce cadre, nous sommes allés visiter le quartier afro-uruguayen de Montevideo avec Sebastian, une personne qui travaille à l’auberge.  De nombreux ancêtres des habitants de ce quartier étaient des esclaves, ils venaient de pays différents et n’arrivaient pas à communiquer, ils ont donc créé une musique pour avoir une identité commune, le candombe. Cette musique est une de celle que l’on peut entendre lors du carnaval en Uruguay. Nous avons suivi dans les rues pendant une bonne heure une comparsa (un groupe) d’une quarantaine de personnes qui s’entraînait pour le carnaval. Les hommes jouaient du tambour et les femmes et les personnes âgées dansaient. Les personnes âgées ont un rôle très important dans le spectacle, surtout les hommes, qui sont munis d’une canne et jouent la comédie en faisant des mouvements saccadés. Nous avons aussi visité un centre socio-culturel dans lequel étaient exposés des costumes du carnaval.  Les filles ont beaucoup aimé les danseuses et imitaient leurs chorégraphies.

    Montevideo - En attendant le camping-car 

    Montevideo - En attendant le camping-car

     

    Nous sommes allés à la « Feria de Tristan Narvaja », en bus (on commençait à prendre nos repères !), c’est un très grand marché où « tout c’que tu veux tu l’as ! » des souvenirs aux fruits et légumes en passant par de la brocante et même des puces. Sebastian, nous a dit que les deux principales caractéristiques d’un uruguayen sont d’être « muy tranquilo » et conservateur, nous avons pu le constater.

     

    Nous commencions à bien connaître le quartier dans lequel nous logions : « la Cuidad Vieja ». C’est le quartier historique de Montevideo. Il y a beaucoup de jolis bâtiments mais qui sont malheureusement souvent en mauvais état. Nous avons fait une visite un peu particulière de ce quartier, de nouveau avec Sebastian. Il nous a amené voir ce que les touristes ne voient pas en général : une immense maison transformée en 12 appartements et gérée par une coopérative de femmes, un centre culturel et la salle d’expression artistique de l’hôpital.

    La maison est étonnante, elle possède plusieurs niveaux de toits-terrasse et des verrières que l’on peut normalement ouvrir par un système de crémaillères ou qui sont déjà ouvertes car toutes les vitres sont cassées.

     Montevideo - En attendant le camping-carMontevideo - En attendant le camping-car

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au centre culturel, le responsable nous a expliqué l’origine du lieu puis nous a montré ses œuvres : il fabrique des instruments de musique à partir d’objets de récupération. C’était sympa. Il a fait essayer aux filles différents instruments mais Cléa en redemandait alors il les a installées sur des tabourets, leur a donné à chacune un tambour et leur a fait un cours de percussions. Ce fut un très bon moment.

     

    Montevideo - En attendant le camping-car

     

    Montevideo - En attendant le camping-car

     

     

    Nous sommes allés visiter un des bâtiments de la Ciudad Vieja qui lui est en excellent état puisque en fonction : le théâtre Solis, c’est l’opéra de Montevideo. La visite était en français, ça faisait du bien ! Le guide était très content de pouvoir pratiquer cette langue, il nous a dit qu’il ne faisait pas plus de 15 visites par an en français et qu’il était très content à chaque fois qu’il en avait une. Il nous a conseillé de revenir un autre jour à une représentation de Tango.

     

     

     

    Cette représentation était  très conviviale : il y a tout d’abord eu un petit cours d’une demi-heure auquel tout le monde pouvait participer ce que nous avons fait avec les filles puis de la musique était diffusée et les personnes qui le désiraient pouvaient danser, enfin, deux danseurs professionnels ont fait une démonstration, impressionnant ! 

    Montevideo - En attendant le camping-car

    Montevideo - En attendant le camping-car

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chaque jour, nous consacrons une demi-journée à faire faire les cours du CNED aux filles. Nous profitons d’avoir accès régulièrement à internet pour faire les matières qui nécessitent cet outil. C’est un peu dur de s’habituer à ce genre de scolarité, autant pour les filles que pour nous, il faut dire que nous sommes plutôt … exigeants !

     

    Normalement, le camping-car est arrivé aujourd’hui et nous devrions l’avoir mardi, normalement !


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  • Derniers jours à Montevideo

     

     

    Le camping-car est arrivé au port le samedi 24 Août. Le dimanche matin, de la terrasse de notre hôtel, nous avons vu le cargo repartir. Il fallait encore qu'il sorte du port en passant par la douane.

     

     

      

    Pour patienter, nous avons continué à arpenter la ville et nous sommes allés manger au « Mercado del Puerto », le marché du port, qui n’est plus du tout un marché mais les halles abritent plusieurs restaurants qui proposent tous la même chose : de la viande cuite sur une parilla (un gros barbecue). 

    Nous avons pris le plat pour 4 et nous n’avons pas pu finir, il devait y avoir au moins 2 kgs de viande mais c’était un vrai régal.

    Derniers jours à Montevideo

    Derniers jours à Montevideo

     Derniers jours à Montevideo

      

    Derniers jours à Montevideo 

    Le mardi, nous avons dû quitter notre petit chalet car il devait être occupé par d’autres personnes. Nous sommes donc allés chez Mickael (un allemand qui nous a aidé à faire sortir notre camping-car du port). Il y avait chez lui deux autres couples d’allemands dans le même cas que nous. Le soir, Mickael nous a donc préparé un asado (viande cuite au barbecue). Il dispose d’une immense cheminée et fait brûler du bois sur un support dans le coin de celle-ci. Quand des braises tombent du support, il les fait glisser sous la grille sur laquelle il dispose les morceaux de viande d’au moins un kilo chacun. La viande cuit donc doucement et est délicieuse. La conversation en allemand n’étant pas possible, ce fut donc de l’anglais. Tous ceux qui nous connaissent bien, savent donc que ce fut baragouinage et langage des signes.

    Derniers jours à Montevideo

    Derniers jours à MontevideoDerniers jours à Montevideo

    Le lendemain, nous avons enfin eu le camping-car  après 3 heures d’attente au port pour Max. Nous l’avons récupéré comme nous l’avions laissé, en parfait état. Un vrai soulagement puis un gros travail de réaménagement : ouvrir les portes de la soute bloquées de l’intérieur,  remonter tous les vélos et le porte-vélo, enlever la cloison séparant le poste de conduite de la cellule et ranger tout ce qui était dans la soute soit dans la cellule soit dans la soute. Cela nous a aussi occupés la journée du jeudi.

    Derniers jours à Montevideo

    Derniers jours à MontevideoDerniers jours à Montevideo

    Derniers jours à Montevideo

     

     

    Après ce dur labeur, Mickael qui était cuisinier avant nous a préparé une spécialité allemande : des SPÄTZLE (lire chpaitzlé) : des sortes de grosses pâtes qui ressemblaient un peu à des asticots et du GULASCH (lire goulach) : du ragoût de bœuf aux poivrons. Les filles ont décrété que les allemands savent bien faire la cuisine.

     

     

    Derniers jours à Montevideo

     Il faut dire que depuis que nous sommes en Uruguay, nous avons un peu de mal à nous habituer à la nourriture locale : le fromage type emmental a soit un goût de parmesan, soit est mou.

    Nous avons aussi essayé une sorte de fougasse aux lardons qui semblait avoir trempé dans du gras de porc pendant 3 jours.Un jour nous avons acheté ce que nous pensions être une omelette farcie, en fait, il s’agissait d’une génoise sucrée, farcie de jambon, de salade, de tomates et de mayonnaise, ce n’était vraiment pas bon.

    Même les pizzas surgelées ne sont pas à notre goût car elles contiennent du fromage … uruguayen.

                                                       

     

    Derniers jours à Montevideo

     

     Nous avons aussi goûté le maté, la boisson locale. Le maté est une herbe que l’on met dans une sorte de gobelet (la bombilla) qui est souvent en calebasse mais qui peut aussi être en pied de vache. On verse de l’eau chaude dessus (comme pour faire du thé) et on boit avec une sorte de paille en métal. C’est très très très amer et nous n’avons pas aimé. Par contre ici, tout que monde, que ce soit en ville ou en promenade porte sa bombilla et son thermos d’eau chaude pour la re-remplir et sirote son maté  à toute heure. 

     

                                                                                                                                                                                             

     

    Il y a quand même des choses que nous aimons manger ici : les empañadas (beignets à la viande ou aux légumes), les bananes qui viennent d’Equateur et qui sont délicieuses car elles n’ont pas passé un mois à mûrir dans les cales d’un cargo. Et la dulce de leche (confiture de lait) et tous ces dérivés : glace à la dulce de leche, yaourt à la dulce de leche, roulé à la dulce de leche, gaufrette à la dulce de leche …

     

    Le 30 Août, nous avons quitté nos amis allemands, pour nos premiers tours de roues.

     

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