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Par carinej le 1 Octobre 2013 à 19:56
Vendredi, nous avons repassé la frontière Brésil-Argentine. Nous avons de nouveau vu le joli panneau interdisant l’importation de fruits et légumes. Notre frigo était plein mais nous nous sommes dits, s’ils nous les prennent tant pis mais nous ne les jetterons pas délibérément comme en Uruguay. Toutes les voitures devant nous se faisaient contrôler et le contrôleur nous a demandés d’ouvrir la porte du camping-car mais heureusement pour nous, il devait peser plus de 200 kg et monter dans le camping-car sans le marche-pied lui a paru insurmontable, nous avons donc gardé nos fruits exotiques.
Nous sommes allés voir les chutes d’Iguazu côté argentin. Cela n’a rien à voir avec le côté brésilien, nous avons fait une balade en forêt et avons vu de nombreuses chutes tout d’abord d’en bas puis d’en haut. C’était très joli. Nous avons pique-niqué au pied de 2 chutes : « las dos hermanas ».
L’après-midi, nous sommes allés voir d’en haut la « gorge du diable » que nous avions vue d’en bas, côté brésilien (celle qui nous avait bien arrosée). Pour cela nous avons marché sur une longue passerelle, plus d’un kilomètre qui enjambe les différents bras du fleuve. Les chutes étaient très impressionnantes, l’eau arrivait de tous les côtés et se déversait à un seul endroit. Parfois, la force de l’eau était telle que cela créait des gerbes d’eau qui nous arrosaient.
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Par carinej le 3 Octobre 2013 à 23:06
Le lendemain, nous sommes allés visiter les ruines de la mission de San Ignacio Mini.
Au 17ème siècle, des jésuites sont venus en Amérique du Sud dans ce qui est actuellement le nord de l’Argentine, le sud du Brésil et le sud du Paraguay pour évangéliser les indiens Guaranis. Les indiens ont eu « le choix » : devenir esclaves des portugais ou perdre une partie de leur culture en allant dans les missions jésuites. Les jésuites ont néanmoins été assez corrects avec eux, seulement deux d’entre eux administraient une mission de 1000 à 4000 guaranis. Chaque guarani qui se mariait se voyaient offrir une maison (pour lutter contre la polygamie), les enfants étaient scolarisés puis apprenaient un métier, un conseil « municipal » de guaranis était nommé, par contre les chamans qui avaient trop de pouvoir étaient chassés. Les jésuites laissaient les indiens parler leur langue qui était une langue purement orale et l’ont écrite, le guarani est encore maintenant la deuxième langue officielle du Paraguay. Les missions ont prospéré pendant 150 ans malgré plusieurs attaques de marchands d’esclaves. Mais au 18ème siècle, sous la pression des portugais, le pape a ordonné aux jésuites de quitter l’Amérique du Sud, laissant les missions à la proie des marchands d’esclaves.
Quelques ruines de missions subsistent en Argentine, au Brésil et au Paraguay. Les plus jolies sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Celle de San Ignacio Mini est la mieux conservée de toutes.
Nous avons assisté à la visite guidée en espagnol puis avons refait la visite tous seuls pour tout expliquer aux filles. Le soir nous avons assisté à un son et lumière avec audio-guide en français. C’était assez bien fait mais un peu court.
Il a de nouveau beaucoup plu pendant la nuit, nous n’avons donc pas pu aller visiter les parcs régionaux qui émaillaient notre route car les pistes étaient impraticables. Nous avons donc roulé jusqu’à une aire de pique-nique en bord de route près d’une station-service. La vue n’était pas des plus belles mais sous la pluie, cela n’avait pas beaucoup d’importance et cela nous a permis de rattraper notre retard de CNED, effectivement, pendant les jours de visite des chutes, les filles n’ont pas été très assidues.
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Par carinej le 4 Octobre 2013 à 15:03
Nous souhaitions aller dans une ville pour faire le plein de nourriture et pour acheter des choses introuvables ailleurs : une antenne wifi et de bonnes chaussures de rando pour Max par exemple.
En arrivant, nous avons rencontré nos premiers policiers-ripoux. Nous étions étonnés depuis le début du voyage, les policiers étaient très gentils avec nous alors qu’ils n’ont pas tout à fait cette réputation en Argentine. Notre faute était d’avoir un GPS car cela distrait le conducteur et nous risquions une amende de 250 € sauf si nous leur payions 75 € et qu’ils ne disaient rien. Finalement, au bout d’une heure de discussion, en ne comprenant pas tout ce qu’ils nous disaient et sans savoir vraiment comment agir, nous avons payé 15 € prétextant que nous n’avions que cela et sommes partis. Nous étions vraiment dégoûtés, de leur comportement et de ne pas avoir su leur résister totalement mais c’était la première fois et nous n’étions pas préparés.
Nous avons dormi dans un parc dans lequel il y avait une quantité impressionnante de jeux pour enfants. Les filles étaient ravies, nous un peu moins des jeunes jouant au ballon devant le camping-car jusqu’à une heure et demie du matin.
Nous sommes allés dans un centre commercial très récent mais n’avons pas trouvé notre bonheur. Nous avons quand même trouvé un Mac Do qui a enchanté tout le monde, surtout le dessert : sundae à la dulce de leche.
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Par carinej le 15 Octobre 2013 à 15:09
Après 2 jours sans pluie, nous avons tenté un autre parc national, celui du Chaco. Il possède des places de camping avec barbecue, des jeux pour enfants, des sentiers de randonnées, le wifi … le paradis, jusqu’à ce qu’un groupe de 50 adolescents vienne camper, heureusement, ce n’était qu’une nuit.
Tous les soirs, Max nous a fait un barbecue, ou plutôt asado maintenant : pièce de bœuf cuite doucement au feu de bois, un délice ! Le parc est à l’écart des villes, nous avons donc vu des milliers d’étoiles, c’était magnifique. Nous avons fait des balades à pied et une à vélo de 14 kms, Cléa a tenu le coup mais son vélo un peu moins, au fil du parcours il a commencé à faire beaucoup de bruit puis il a perdu un feu réfléchissant, puis une pédale. En rentrant, Max a tout démonté, huilé, graissé, il est comme neuf. Vendredi, pendant que les filles travaillaient sur leurs cours du CNED, nous avons vu un petit crocodile (ou un très gros lézard), d’environ 70 cm à 5 mètres du camping-car. Cela nous a un peu refroidis, nous avions décidé d’aller observer les étoiles et les lucioles le soir mais nous sommes restés dans le camping-car et les lucioles sont venues nous rendre visite. Nous en avons disséqué une, enfin, pas tout à fait, nous l’avons attrapée et observée, c’était amusant de la voir s’allumer et s’éteindre.
Nous sommes partis le samedi car nous commencions à manquer d’eau, en effet, nous avons appris plus tard que dans la région où nous étions précédemment il pleut sans arrêt mais que dans celle-ci, il n’est pas tombé une goutte d’eau depuis plus de six mois. Les réserves sont donc un peu vides et même dans les stations-services nous avons eu du mal à faire le plein.
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Par carinej le 15 Octobre 2013 à 15:12
Nous avions vu qu’à 100 kilomètres du parc Chaco, il y avait des termes. Comme nous nous étions régalés en Uruguay, nous avons décidé d’y aller. Malheureusement, les termes étaient dans un hôtel sélect et n’acceptaient pas les enfants de moins de 15 ans. Nous avons donc laissé les filles dans le camping-car pour aller faire un petit plongeon mais non je rigole et pourtant la piscine était très tentante.
Dans cette ville, il y a aussi un des plus beaux zoos d’Argentine (dixit nos guides de voyage) nous y sommes donc allés. C’est un zoo dans lequel on rentre en voiture. Il y a des jeux pour enfants et beaucoup de places pour pique-niquer et faire des barbecues. De nombreux argentins vont donc y passer leur samedi ou leur dimanche, d’autant plus que l’entrée n’est pas excessive, 5 € pour nous 5 et le camping-car. Comme le sol est très sec, il y a énormément de poussière et les filles se sont régalées à faire des pistes dans cette poussière pour leurs voitures construites en Légo. Nous avons passé un bon moment à l’ombre des arbres. J’ai fait découvrir aux filles le manioc frit, elles se sont régalées. Quand il a commencé à faire un peu moins chaud nous sommes allés visiter le zoo et nous avons été un peu déçus. Les animaux étaient dans des cages minuscules, ils nous faisaient pitié.
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