• Potosi

    Après une longue route sinueuse mais goudronnée, nous sommes arrivés à Potosi.

    Comme à chaque fois, nous avons admiré les paysages nous entourant mais avons aussi beaucoup regardé les gens vivre. A des altitudes de 3600 à 4200 mètres, dès qu’il y a un petit point d’eau, des gens habitent de petites maisons et pratiquent l’agriculture : élevage de lamas, plantations de quinoa, de maïs …

     

    La Bolivie est un pays qui nous surprend, c’est un pays plus développé que nous le pensions, plusieurs routes traversant le pays sont goudronnées et souvent bien entretenues, le réseau électrique est en très bon état, le gasoil est bon et nous arrivons à nous faire servir dans toutes les stations (nous payons 2,5 fois plus cher que les locaux mais c’est la loi !) … Les gens sont très travailleurs et en général très gentils, nous avons eu droit à 2 : « Gringos » mais cela n’enlève pas l’amabilité des autres. C’est un pays que nous aimons beaucoup même si tout n’est pas toujours facile. Faire les courses par exemple prend beaucoup de temps car il faut aller dans de nombreuses supérettes et à de nombreux stands sur les marchés pour trouver à peu près ce que l’on veut. De plus, les boliviens n’ont pas de code de la route, entre autre, ils doublent comme des fous, même s’il y a quelqu’un en face, il n'y a pas 3 voies ! Et enfin, nous avons souvent mangé à l’extérieur car ce n’est vraiment pas très cher mais nos estomacs en ont fait les frais.

    Potosi est célèbre grâce à son Mont Rico qui fit la fortune des conquistadors espagnols car il contenait énormément d’argent. Aujourd’hui encore, quelques mineurs réunis en coopératives exploitent des mines mais il ne reste presque plus rien. 

     

    Comme nous n’aimons pas trop les villes, nous avons décidé de nous rendre à la campagne, à 20 kilomètres de Potosi dans une très jolie vallée où se trouve une hacienda datant de l'époque coloniale, transformée en hôtel et en musée. Le grand-père (ingénieur français centralien) du propriétaire actuel (Arturo) est venu s’installer en Bolivie il y a plus de 100 ans pour construire des ponts. Il a racheté cette hacienda aux descendants d’une marquise. Arturo qui est historien a mis en valeur les bâtiments et tous les objets appartenant à la marquise et à son grand-père. Nous avons visité l’hacienda et avions l’impression de nous retrouver un siècle en arrière. Nous avons mangé au restaurant de l’hôtel et y avons pris de succulents petits-déjeuners. En effet, Arturo possède aussi 80 vaches laitières dont le lait est transformé en fromage, crème, yaourt à boire … 

     

    Le grand-père d’Arturo, ayant une cascade sur sa propriété, a construit une centrale hydro-électrique qui envoie encore aujourd’hui de l’électricité sur le réseau bolivien mais qui n’a pas été très modernisée. Max s’est régalé devant ces vieilles machines. 

     

    Les filles ont beaucoup joué avec les enfants des gardiens de l’hôtel, leur ballon de foot était crevé et ils étaient heureux de pouvoir jouer avec le nôtre. La cour de l’hôtel a aussi servi à une interminable partie de cache-cache.

    Nous avons ensuite fait un petit détour par la ville de Sucre que nous n’avons pas visité, en effet, en arrivant en centre-ville, un camion était garé dans une rue assez étroite et nous ne pouvions pas passer, le GPS nous a alors fait passer par des rues plus étroites et plus pentues les unes que les autres. Lorsque nous sommes enfin sortis de ce labyrinthe, nous sommes partis de la ville, avons bivouaqué dans un petit village à proximité et sommes retournés à Potosi.


  • Commentaires

    1
    habas armelle
    Samedi 29 Mars 2014 à 12:37

    Une fois de plus merci énormément pour votre blog,(je sais que c'est très long à faire et j'espère que vos connections internet sont rapides), les paysages sont de plus en plus beaux et curieux (rien à voir avec la France) et les rencontres, parfois rapides, avec les habitants doivent être enrichissantes. Gros bisous et bon anniversaire à Emilie, nous pensons beaucoup à vous. Armelle et Eric.

    2
    Samedi 29 Mars 2014 à 14:18

    En Bolivie, il faut aller dans les cyber-cafés, c'est donc assez compliqué de faire le blog, au Chili, aucun problème, on capte souvent du wifi, de bonne qualité.

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