Avant d’aller sur Santiago et d’être assailli par la ville, nous avons voulu rester un peu plus au vert. Nous sommes donc allés dans le Parc National La Campana, une grande forêt proche de Villa Alemana. Nous sommes restés 3 jours. Nous étions quasiment seuls dans le parc et nous avons beaucoup apprécié. Nous avons fait une longue balade, les filles ont beaucoup joué dans la forêt et Max a fabriqué un arc à Cléa, c’est à présent une vrai petite indienne. 

En partant du parc, nous avons fait un petit tour par les villes de bord de mer : Concon (le nom nous a bien fait rire) et Viña del Mar mais nous n’y sommes pas restés car malgré l’hiver, il y avait beaucoup trop de monde pour nous et que dans Viña del Mar, les camping-cars ne sont pas les bienvenus, il y a de nombreux panneaux d’interdiction de stationner en bord de mer.

Nous sommes ensuite retournés chez Mauricio et Carmen à Peñalolen à proximité de Santiago. Notre objectif était de vider et nettoyer le camping-car. Il nous a fallu 4 jours car nos valises ne sont pas extensibles et il était difficile de décider de ce dont nous allions nous séparer. Nous avons laissé beaucoup de choses à Mauricio et Carmen, à leurs femmes de ménage et dans le camping-car. Nous avons aussi acheté 3 nouvelles valises et tout est archiplein.

Nous avons aussi profité de l’hospitalité de nos amis qui comme la première fois ont été très généreux et très gentils. Ils nous ont fait découvrir le « once » qui comme son nom ne l’indique pas est un repas que l’on mange fréquemment le soir au Chili. En fait, en France, on dirait que l’on goûte ou que l’on grignote : il y a du thé, du pain et tout ce que l’on peut manger avec du pain est permis : jambon, fromage, guacamole, confiture… Mais l’on peut aussi manger des gâteaux et des glaces ou des pizzas, des tacos … Le principe est sympa mais manger uniquement sucré ou de la pizza et du thé nous déboussole un peu.

Ca y est, le camping-car est vendu !

Pour cela, nous sommes allés à Chimbarongo (à environ 150 kilomètres de Santiago) chez Ernesto.

Ernesto est le nouveau propriétaire du camping-car. C’est un apiculteur chilien. Il se servira du camping-car pour partir en vacances mais aussi pour surveiller de plus près les ruches qu’il amène dans le sud du pays en été.

Il nous a accueillis comme des rois. Nous avons passé 3 jours chez lui à faire les papiers, lui expliquer le fonctionnement du camping-car dans les moindres détails et visiter son entreprise et la campagne environnante.

Nous avons eu droit au once tous les soirs : sandwichs et thé, pizza et thé et compléto (hot-dog avec tomates et avocats) et thé. On commence à s’habituer !

Ernesto, le nouveau propriétaire du camping-car nous a ramenés à Santiago dans l’apart-hôtel que nous avions réservé. L’appartement est situé en centre-ville dans une résidence composée de trois immeubles de 22 étages. Il nous a paru immense avec ses 40 m² et nous avons profité de son confort : télé, wifi, eau chaude à volonté…

Nous avons flâné sur la place des Armes et dans les rues commerçantes de la ville et nous avons visité le Museo Historico Nacional qui retrace la « vie » du Chili, des origines à 1973, début de la dictature. 

Le week-end, nous sommes allés manger chez Mauricio et Carmen (nos amis) à Peñalolen et chez Maria-Alicia (la cousine de Mauricio) à Ñunoa. Nous nous sommes déplacés en métro, ce qui s’est révélé très pratique et facile.

Maria-Alicia a souhaité nous faire découvrir la région et nous a amené au Cajon del Maipo, une très jolie vallée à une cinquantaine de kilomètres de Santiago. Nous nous sommes arrêtés à San José de Maipo pour visiter le village et nous avons eu la chance d’assister à une cueca (danse folklorique), interprétée par des enfants d’un collège sur la place du village. Nous avons fait une petite balade le long de la rivière puis nous sommes allés manger dans un restaurant typique. Au menu cazuela (sorte de pot au feu mais avec du maïs et de la courge) et mousse de lucuma. 

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