• Mercredi 9 Juillet, nous avons pris l’avion pour l’Ile de Pâques. Nous avons laissé une grosse partie de nos bagages à la consigne de l’hôtel à Santiago, ce qui nous a permis de voyager léger.

    A l’arrivée, Jérôme, le propriétaire de la pension dans laquelle nous avons logé nous a accueillis avec des colliers de fleurs, les filles étaient ravies.

    Nous avons pris possession de notre chambre, simple mais avec un lit double et 3 lits simples : de l’espace pour chacun !

    En fin d’après-midi, nous sommes allés explorer la grotte Ana Kai Tanga qui se situe tout près de la pension. Elle est décorée de peintures rupestres mais nous avons préféré regarder les énormes vagues s’abimer sur le rivage. 

    Île de Pâques

    Île de Pâques 

    Le soir, nous avons fait la connaissance de Monique et Alain, des retraités niçois et de leur fille Géraldine et leur petite-fille Nina qui vivent à Tahiti. Le courant est tout de suite bien passé entre les parents et grands-parents et entre les enfants. Nous étions en demi-pension et cette pension est réputée pour sa cuisine, nous confirmons, nous avons très bien mangé tous les soirs.

    Le lendemain, nous sommes partis pour une demi-journée de visite avec Jérôme notre guide qui est français et qui est marié à une pascuane. La famille niço-tahitienne faisait aussi partie de la balade. Nous sommes tout d’abord allés sur le site Puna Pau, la carrière des « Pukao », les chapeaux des moais. La vue sur l’île était très sympa. 

    Île de Pâques 

    Puis nous avons vu nos premiers moais sur le site Ahu a Kivi. Les différents moais, ces énormes statues de pierre sont disposées sur des « Ahu », des plates-formes. Il faut savoir qu’à la fin du XIXème siècle, tous les moais étaient à terre suite à des guerres tribales, tous ceux qui sont debout ont été redressés au XXème siècle.

    Ce site est particulier car c’est le seul sur lesquels les moais « regardent » la mer, habituellement, ils « regardent » le lieu où se situait le village des hommes qui les ont érigés. Jérôme nous a expliqué que les moais représentaient les chefs claniques et leur esprit, leur « Mana » et que le fait qu’ils regardent le village faisait que les habitants étaient sous leur protection mais aussi sous leur surveillance. Les pascuans pensent que les 7 moais de ce site qui « regardent » en direction de la Polynésie, représentent leurs ancêtres, les premiers habitants de l’île qui seraient arrivés de ces contrées lointaines (Tahiti se situe à 2600 kilomètres de l’Ile de Pâques et Santiago à 3700). 

    Île de Pâques 

    Nous sommes ensuite allés à la grotte Ana Te Pahu, une grotte qui servait d’habitation. 

    Île de Pâques 

    L’après-midi, quartier libre : visite de l’église, du port de pêche entouré de moais et boutiques. 

    Île de Pâques

    Île de Pâques 

    Vendredi, nous sommes partis pour une journée complète de visites. Nous nous sommes tout d’abord arrêtés sur le site Tahai. Un très joli terrain qui contient trois « Ahu » surmontés chacun d’un ou plusieurs moais. Sur ce site, nous avons pu voir le seul moai auquel on a remis des yeux. Il est magnifique ! 

    Île de Pâques 

    Île de Pâques 

    Il y a aussi la reconstitution d’une maison-bateau, ces maisons en forme de bateau renversé qui servaient de dortoirs aux anciens pascuans. 

    Île de Pâques  

    Pour avoir une idée de l’intensité des guerres tribales, nous sommes allés voir deux plates-formes (Vaihu et Te Pito Kura) sur lesquelles les moais n’ont pas été redressés. Près de la deuxième, se trouve le « nombril du monde », une pierre quasiment sphérique sensée générer des énergies positives, séance méditation ! 

    Les premiers jours 

    Ensuite, direction Anakena, la plus belle plage de l’île : du sable rosé, des cocotiers et des moais. 

    Les premiers jours

    Les premiers jours 

    Puis le site de Tongariki, peut-être le plus beau site de l’île avec ses 15 moais. 

    Les premiers jours 

    Lorsque nous sommes arrivés sur le site du volcan Rano Raraku, il s’est mis à pleuvoir, nous sommes donc allés voir le lac volcanique sous la pluie. Mais à l’île de Pâques, le temps est très changeant et cinq minutes plus tard, il faisait beau. Heureusement, car le volcan Rano Raraku est la carrière des moais et il aurait été dommage de la voir sous la pluie. Les moais érigés sur les plates-formes proviennent tous de cette carrière mais il en reste encore beaucoup sur les pentes du volcan, en cours de sculpture ou déjà sculptés mais non transportés.  

    Les premiers jours 

    Les premiers jours

    Les premiers jours 

    J’ai photographié au musée d’Hanga Roa des panneaux expliquant comment les moais étaient sculptés, c’est plus clair qu’un long discours ! Pour leur transport, selon la tradition orale, les moais marchaient et dansaient, on pense donc qu’ils étaient transportés debout en leur faisant faire un mouvement de balancier. Ca ne devait pas se faire en un jour vu que certaines plates-formes se situent à plus de 10 kilomètres de la carrière ! 

    Les premiers jours


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  • A l’Ile de Pâques, il y des chevaux partout, dans les champs, sur la route … Les pascuans utilisent d’ailleurs fréquemment ce mode de déplacement. Les filles aimant beaucoup monter à cheval, nous nous sommes laissés convaincre et sommes partis pour une randonnée de 3 heures (qui finalement en a duré 4 !) avec Alain, Monique, Géraldine et Nina, au somment du Maunga Terevaka, le mont le plus élevé de l’Ile de Pâques avec ses 507 mètres. Les paysages étaient très sympas, très sauvages mais la balade un peu longue pour nous qui ne sommes pas de fins cavaliers. Par contre, Aurélia et Emilie ont adoré ! 

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    Le soir, nous sommes allés voir un spectacle de danse pascuane et tahitienne qui a enchanté les filles.

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    Le lendemain, nous souhaitions nous reposer un peu, nous avons donc loué un petit 4x4 et sonmmes allés pique-niquer sur une petite plage : Ovahe. Max avait l’impression d’être au volant d’un jouet : passer de 7 mètres à 2, ça change !

     

    Puis nous avons fait le tour  de l’île en nous arrêtant sur des sites que nous avions vu lors de la visite guidée et que nous avions particulièrement apprécié.

     Le lundi, nous sommes montés au sommet du volcan Rano Kau et nous avons visité le village cérémoniel d’Orongo, le village de l’homme-oiseau. Pour faire cesser les guerres sur l’Ile de Pâques, à partir du XVIIIème siècle, les différentes tribus se sont affrontées non plus avec des armes mais en une compétition annuelle liée au dieu Makemakeke: le culte de l’homme-oiseau. Un homme de chaque tribu descendait d’une paroi abrupte du volcan Rano Kau, sautait à la mer, rejoignait un petit îlot et devait ramener au village un œuf de sterne nichant sur cet îlot. Le vainqueur donnait à sa tribu le droit de diriger les autres pendant un an.

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    Sur le site de Vinapu, nous avons eu l’impression d’être retournée dans la Vallée sacrée près de Cusco. En effet, le mur de la plate-forme est construit de la même manière que les murs incas. Les scientifiques pensent que l’Ile de Pâques a  été colonisée par les polynésiens mais que des incas s’y seraient rendus ensuite.

     

     

     

    L’après-midi, Géraldine qui fait de la danse tahitienne depuis de nombreuses années, a initié les filles. Après le spectacle, elles n’attendaient que ça ! Ce ne sont pas encore de grandes danseuses mais le balancement est acquis !

    Un dernier pisco sour et un dernier repas ensemble et la famille niço-tahitienne est repartie à Tahiti laissant un vide, nous nous entendions vraiment bien !

    Le lendemain, randonnée, au programme : moais, côte escarpée et surtout grottes. En effet, après avoir marché environ une heure et demi, nous sommes arrivés à l’entrée d’une grotte (Ana Kakenga) un peu cachée. Il fallait se baisser pour rentrer mais une fois à l’intérieur après quelques pas dans une grande salle, le spectacle était au rendez-vous : deux grandes fenêtres surplombant la mer. Magique ! 

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    Nous sommes ensuite allés nous promener dans le village et dans cette île, perdue au milieu du Pacifique, j’ai revu un de mes anciens collègues. Cela faisait 5 ans que l’on ne s’était pas vu. Le monde est petit !

     

    Lors de notre dernière journée sur l’île, nous avons visité le Musée Sebastian Englert. Petit mais intéressant, nous y avons vu les fragments d’un des seuls yeux de moais qui est été trouvé.

     

     

    Après quelques achats de souvenirs, nous sommes rentrés à l’hôtel en passant par le « port ». Depuis le début, Max se demandait où s’arrêtaient les bateaux pour être à l’abri de la houle, des rochers et du vent incessant. Nous avons trouvé : une petite anse protégée sert aux barges déchargeant les cargos et à quelques voiliers à s’abriter. Max aimerait bien la tester … un jour, peut-être ! 

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    Le lendemain, nous sommes partis de cette très jolie île. Nous y avons passé un merveilleux séjour. Tous ceux à qui nous en avions parlé nous disait que 8 jours c’était trop, nous n’avons pas trouvé, cela nous a permis non seulement de découvrir les différents sites mais aussi de faire des activités différentes et de s’imprégner de l’île.

     

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