Nous avions vu qu’à 100 kilomètres du parc Chaco, il y avait des termes. Comme nous nous étions régalés en Uruguay, nous avons décidé d’y aller. Malheureusement, les termes étaient dans un hôtel sélect et n’acceptaient pas les enfants de moins de 15 ans. Nous avons donc laissé les filles dans le camping-car pour aller faire un petit plongeon mais non je rigole et pourtant la piscine était très tentante.

Dans cette ville, il y a aussi un des plus beaux zoos d’Argentine (dixit nos guides de voyage) nous y sommes donc allés. C’est un zoo dans lequel on rentre en voiture. Il y a des jeux pour enfants et beaucoup de places pour pique-niquer et faire des barbecues. De nombreux argentins vont donc y passer leur samedi ou leur dimanche, d’autant plus que l’entrée n’est pas excessive, 5 € pour nous 5 et le camping-car. Comme le sol est très sec, il y a énormément de poussière et les filles se sont régalées à faire des pistes dans cette poussière pour leurs voitures construites en Légo. Nous avons passé un bon moment à l’ombre des arbres. J’ai fait découvrir aux filles le manioc frit, elles se sont régalées. Quand il a commencé à faire un peu moins chaud nous sommes allés visiter le zoo et nous avons été un peu déçus. Les animaux étaient dans des cages minuscules, ils nous faisaient pitié.

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Nous avons beaucoup roulé: 850 kms en 3 jours car la région que nous avons traversée est désertique (il n’a pas plu depuis plus d’un an) et qu’il y a peu de choses à voir. Nous avons fait une étape dans une grosse ville-oasis, Santiago del Estero, pour faire les courses. Cette ville possède une rivière qui n’est pas à sec comme beaucoup de celles que nous avons vues, les habitants ont donc de l’eau à disposition et nous en avons eue aussi ce qui était difficile depuis quelque temps.

Après avoir beaucoup roulé, nous voulions nous reposer un peu. Nous avions vu qu’une belge et son mari argentin tenaient un camping à Jesus Maria à 60 kms de Cordoba, la deuxième ville du pays. Nous y sommes allés. Le camping n’ouvrait normalement qu’en novembre mais Carlos l’a ouvert pour nous. Nous étions donc seuls, c’était plutôt sympa. Aurélia et Cléa ont profité de la piscine qui était très fraîche malgré les 35° à notre arrivée car l’eau qui l’alimente est renouvelée sans cesse.

Finalement, nous nous sommes peu reposés car Jesus Maria est une petite ville mais elle possède tous les commerces que nous cherchions depuis longtemps ou que nous n’avions pas pris le temps de chercher et Carlos nous a beaucoup aidé dans nos recherches, il a amené Max en ville pour lui montrer différents magasins, nous en a indiqué d’autres…

Parler avec des argentins est toujours très instructif, nous avons appris des choses qu’il faudrait appliquer en France: le 12 octobre est normalement férié en Espagne et dans les pays d’Amérique du Sud, c’est le jour de l’anniversaire de la découverte de l’Amérique, cette année, ce jour tombait un samedi alors pour qu’il y ait vraiment un jour férié, il a été décalé au lundi 14. Si l’on faisait cela au mois de mai, ça pourrait être sympa, non ! Mais ce n’est pas tout, la présidente de l’Argentine est souffrante, elle est à l’hôpital donc mardi 15, les enfants n’ont pas école: 4 jours de week-end !

Jesus Maria était anciennement une estancia (ferme) jésuite. Nous sommes allés visiter le cloître et l’église de celle-ci qui sont bien conservés.

 Nous avons continué notre descente vers le Sud pour arriver au Parque Quebrada del  Condorito, un parc national situé dans une chaîne montagneuse : les Sierras Grandes. Nous avons roulé dans les nuages  pour atteindre le parc à 1850 mètres d’altitude. 

Nous avons fait une randonnée de 12 kms pour aller au-dessus d’une quebrada (gorge) qui est un site de nidification des condors. Nous en avons vu 4 mais ils étaient un peu loin. C’était quand même impressionnant de voir ces oiseaux (qui peuvent faire jusqu’à 3 mètres d’envergure) planer.

En redescendant de la montagne, une tempête de grêle s’est abattue sur nous. Il y avait beaucoup de vent, de pluie et de grêle. La route était bonne mais très sinueuse, nous avons donc fait de nombreux arrêts en attendant que la tempête se calme. 

Nous nous sommes arrêtés au camping municipal gratuit de Nono. C’est un petit village très touristique comme tous ceux des alentours car plusieurs rivières descendent de la montagne et offrent des coins de baignades sympas et qu’il y a de nombreuses balades et randonnées à faire.

Le camping était en bord de rivière alors les filles se sont baignées. Elles ont aussi bien profité de l’espace (nous étions quasiment les seuls dans ce grand camping) pour faire du vélo, de la danse sur la grande dalle couverte … 

 Le lendemain, nous avons eu une nouvelle tempête de grêle, c’était assez impressionnant, nous avons eu un peu peur pour notre fenêtre de toit mais elle a résisté.

Jeudi 17 octobre, nous sommes allés visiter un musée très particulier, le musée Roscen. Le fondateur, un français, a décidé de récupérer tout ce qu’on lui donnait pour que les générations futures voient les objets que l’on utilisait avant. Il y a des objets qui ont 200 ans et d’autres 30 ans (ceux de notre enfance). Emilie a dit que Mamé aurait beaucoup de choses à lui donner et nous avons remarqué qu’il n’y avait pas de boîtes en fer alors qu’un don de la part de Mam serait le bienvenu.