• Nazca

    La route Cuzco – Nazca est longue, très longue, pas en distance, « seulement » 600 kilomètres mais en temps : 3 jours pour les parcourir car la route ne cesse de monter et descendre, il y a plusieurs cols à plus de 4000 mètres d’altitude, des vallées à 2000 mètres et Nazca se trouve à 500 mètres.

    Mais cette route était magnifique, c’est un concentré de Pérou, de Nord-Ouest Argentin, de Bolivie, de Chili : de la végétation tropicale, des rivières tumultueuses, de l’altiplano, des terrasses cultivées, des sommets enneigés, des lagunes, la plus haute dune du monde (2080 mètres) … 

    Nous avons adoré !

     

     

    Cette route était aussi nostalgique : nos derniers 4000, nos derniers lamas, nos derniers alpagas, nos dernières vigognes, nos derniers condors …

    En effet, notre voyage se termine bientôt et nous savons que nous ne reverrons plus ces magnifiques paysages andins.

     

      

     

    Après une bonne nuit dans le jardin d’un hôtel de Nazca, nous sommes partis voir les fameuses lignes.

    Nous ne souhaitions pas les voir d’avion car les avions sont tous petits et bougent dans tous les sens, vive le mal de l’air ! Nous sommes donc allés en voir deux d’un mirador construit en bord de Panaméricaine.

    A notre grand étonnement, nous avons très bien vu les mains et l’arbre car en fait, ces formes ne sont pas bien grandes. Nous avons été un peu déçus.

    Ces lignes ont apparemment été tracées par les Nazcas entre l’an 400 avant Jésus-Christ et l’an 600 après Jésus Christ. Pour les tracer, rien de plus simple : dans ce coin, le désert est recouvert de milliers de cailloux gris, les Nazcas ont déplacé les cailloux et découvert le sable : ils ont fait du Land Art ! 

    Mais pourquoi ont-ils fait ça ? Parce que c’est joli, sûrement ! Mais malgré toutes les hypothèses qui circulent, la plus vraisemblable est celle d’un culte de l’eau. Ce qui d’ailleurs s’est retourné contre cette civilisation qui doit sa perte à cet élément, en plein désert, le courant El Niño, crée parfois de telles averses que cela provoque des inondations et c’est ce qui s’est produit en l’an 600.

     

    Page Précédente - Carnet de route - Page Suivante 


  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Mai 2014 à 13:24

     

    Bonjour, quel  triste récit ?

     Courage, il faut penser qu’un jour il y aura un retour dans cette belle Amérique Latine ?

     Les avions, les hôtels existent encore (rire).

     Dommage que vous n’ayez pas pris les avions pour voir ces lignes "car c’est plus joli du haut et nous en voyons plus".

     Avez-vous eu des nouvelles de l’école et d’Esperanza ?

     A bientôt et profitez un « Max » de votre séjour qui s’écourte de jours en jours.

     Sincères amitiés à vous tous.

     

    2
    Vendredi 23 Mai 2014 à 14:18

    Bonjour,

    effectivement, nous reviendrons peut-être un jour en Amérique du Sud mais certainement pas dans ces conditions, pas avec les enfants ...

    Nous venons d'avoir des nouvelles d'Esperanza et espérons pouvoir la rencontrer la semaine prochaine.

    Amitiés.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Vendredi 23 Mai 2014 à 14:41

    SUPERRRRRR!!!!!!!!!!

    J'espère que vous garderez un excellent souvenir de cette école et surtout de ces enfants qui vont vous recevoir avec joie et honneur.

    Transmettez leur nos amitiés de l'association et si vous pouvez nous faire quelques photos pour notre bulletin ce serait sympa.

    Merci et bonne visite.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :