• Le Train vers les Nuages (Tren a las Nubes) est un train touristique qui part de Salta (1200 mètres d’altitude) et grimpe dans les Andes à 4200 mètres au-dessus du niveau de la mer. A l’origine, il a été construit pour descendre vers Salta les minerais extraits des différentes mines. Sa construction a duré 27 ans, de 1921 à 1948. Il a très vite été supplanté par la route et ne sert quasiment plus à part pour le tourisme.

    Nous ne souhaitions pas prendre ce train mais suivre son trajet en camping-car, nous sommes donc partis à l’assaut des Andes.

    La route monte tranquillement jusqu’à Santa Rosa de Tastil où se trouvent les ruines d’une cité pré-inca. Tren a las Nubes

    Nous nous y sommes arrêtés pour la nuit pour nous acclimater à l’altitude (3100 mètres).

    Tren a las Nubes

    Le lendemain, nous avons traversé San Antonio de los Cobres, une petite ville poussiéreuse (4000 habitants) perdue à 3700 mètres d’altitude puis sommes allés jusqu’au Viaduc de la Polvorilla, le terminus du Train vers les Nuages, un viaduc courbe de 224 mètres de long et 64 mètres de haut, à 4200 mètres d’altitude, une vraie prouesse technologique pour l’époque (1948) et l’altitude car l’oxygène nous manquait. 

    Tren a las Nubes

    Tren a las Nubes 

     


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  • Nous sommes partis pour les Salinas Grandes en prenant l’ex Ruta 40 qui d’après notre Lonely Planet est une bonne route de ripio. En fait, une des plus pénibles pistes depuis le début du voyage : d’énormes camions transportant le sel du salar la prenne, il y a donc beaucoup de tôle ondulée très large, vitesse moyenne, 15 km/h.

    Une vidéo, tout spécialement pour Tom-Arthur:


    Par contre, de magnifiques paysages traversés, un long plateau à 3500 mètres d’altitude, des lamas déguisés, des vigognes, des ânes, une lagune asséchée pour passer la nuit et accessoirement faire du vélo (pour les filles), on ne sait pas comment elles font pour respirer ! et un magnifique ciel étoilé.
     

    Salinas Grandes

    Salinas Grandes

    Salinas Grandes

    Salinas Grandes

    Salinas Grandes

     Nous avons fait un petit tour aux Salinas Grandes. Nous avons marché sur cette grande étendue de sel, les pieds dans l’eau car c’est la saison des pluies. C’était sympa. Il y avait de grosses rainures dues à l’extraction du sel car nous étions près d’une usine. Nous avons pu ramasser de gros cristaux et nous espérons qu’ils arriveront entier jusqu’en France. 

    Salinas Grandes

    Salinas Grandes 

     

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  • Nous sommes ensuite redescendus vers Purmamarca, enfin, avant de redescendre nous sommes montés à 4170 mètres. Qui dit montée pour nous dit grande descente pour ceux qui arrivaient en sens inverse. Une voiture en a d’ailleurs fait les frais, ses freins se sont collés et elle a pu s’arrêter de justesse en utilisant le frein à main. Nous avons pris les occupantes (une dame, une mamie et un bébé) dans le camping-car pour les ramener chez elles pendant que les hommes essayaient de refaire fonctionner les freins. Dans la descente, Max a beaucoup utilisé le frein moteur pour qu’il ne nous arrive pas la même mésaventure. La descente était très belle avec ses montagnes de toutes les couleurs.

    Purmamarca

     

    Nous sommes arrivés à Purmamarca, un petit village très touristique dominé par le Mont aux sept couleurs.

    Purmamarca 

    Le village était joli. Nous avons flâné dans ses rues et avons fait quelques emplettes. Nous étions cependant un peu déçus car tout l’artisanat était industriel et tous les marchands, même sur le marché vendaient la même chose. Nous avons acheté des tortillas pour le repas, spécialité du nord-ouest argentin : un morceau de pâte brisée garni de fromage de chèvre, de vache, de jambon ou de tomates ou tout ça à la fois, le tout cuit au barbecue. Simple et bon !

    Purmamarca


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  • Nous avons fait un gros détour pour atteindre le Parc National Calilegua mais nous avions envie de redescendre en altitude et nous étions intrigués par ce parc : une forêt tropicale à 70 kilomètres à vol d’oiseau de l’altiplano.

    Nous avons bivouaqué dans ce joli parc et avons fait une balade dans la « jungle ». Les filles se sont beaucoup amusées avec les nombreuses lianes. Nous avons vu des centaines de papillons : des bleus, des jaunes, des rouges, des blancs … des perroquets … mais impossible de les prendre en photos, ils bougeaient trop rapidement. 

    Par contre, nous avons pu photographier de nombreux urracas (sorte de pies) qui venaient se régaler de nos miettes et de magnifiques fleurs.


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  • Nous sommes ensuite allés à Humahuaca pour deux raisons : la quebrada y menant est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et il y avait le carnaval, apparemment le plus typique du pays. Eh bien, les deux nous ont déçus.

    La route était assez jolie avec ses montagnes de couleurs mais en comparaison avec tout ce que nous avions vu avant, nous n’avons pas trop compris pourquoi cette quebrada était classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Concernant le carnaval, nous ne l’avons pas vu, enfin, nous avons seulement vu des milliers de jeunes très fortement alcoolisés se lançant de la mousse, de la farine, du talc, de la peinture. Personne n’a été capable de nous dire à quelle heure avait lieu le défilé. Nous avons demandé à quatre personnes différentes (office du tourisme, gérante du camping, policières) et avons eu quatre réponses différentes. Nous sommes allés deux fois dans le village et avons reçu notre dose de mousse sans rien voir. Nous avons entendu de la musique en soirée mais nous n’avons pas bougé du camping et nous avons bien fait. Les jeunes présents dans le camping sont revenus couverts de la tête aux pieds d’un mélange des produits cités précédemment. Nous avons été vraiment déçus de ces deux jours mais bon, tout ne peut pas être parfait dans le voyage ! 

    Nous sommes ensuite partis pour le Chili. Nous sommes repassés par Purmamarca et par la magnifique montagne multicolore culminant à 4170 mètres. 

    Nous nous sommes ré-arrêtés aux Salinas Grandes qui en une semaine avaient beaucoup changées. Elles étaient quasiment asséchées, ce qui nous a donné l’occasion de faire de nouvelles photos.

     

    Puis nous nous sommes arrêtés à Susques pour la nuit pour nous réhabituer à l’altitude et avons vu arriver nos amis Monique et André que nous devions retrouver seulement quelques jours plus tard au Chili. Comme à chaque retrouvaille nous avions beaucoup de choses à nous raconter. Le lendemain, nous avons franchi la frontière ensemble. Ce fut notre plus haut Paso, le Paso de Jama : 4230 mètres. 

     

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