• Max avait envie de faire une randonnée en montagne, nous sommes donc allés dans le massif de la fenêtre, Sierra de la Ventana. Nous avons dormi dans un joli petit village avec ses maisons-chalets, Villa Ventana.  

     

    Le lendemain, nous nous sommes rendus dans le Parque Provincial Ernesto Tornquist (à 8kms). J’ai fait faire le CNED aux filles pendant que Max a fait sa randonnée. Il est monté en haut du Cerro de la Ventana à 1150 mètres, 700 mètres de dénivelé à partir du parking. Il s'est régalé.  

     

    Ce mont et tout ce qui l’entoure porte le nom de Ventana car à son sommet, il y a comme une fenêtre formée par les roches.  

    Sierra de la Ventana 


    1 commentaire
  • Nous avons poursuivi notre descente vers le sud et nous sommes arrêtés au Balneario El Condor, comme son nom ne l’indique pas, ce village qui est au bord de l’océan Atlantique est entouré de falaises où nichent des milliers de … perroquets. Nous étions très étonnés de voir des perroquets en Patagonie. Bien sûr, ceux ne sont pas les mêmes qu’au Brésil mais ils sont tout de même très beaux, avec leur plumage vert, jaune, rouge et bleu. Sur 12 kilomètres de falaises, il y a le plus grand regroupement du monde de perroquets soit 35 000 nids. Ils creusent leur nid dans les falaises avec leur bec. Cela crée de véritables galeries car les nids se rejoignent et ont des profondeurs de 5 à 7 mètres.

      

     Nous avons dormi au pied de la falaise, heureusement, nos voisins ont eux aussi bien dormi. 



    votre commentaire
  • Nous avons ensuite emprunté une piste longeant l’océan. Nous nous sommes arrêtés à la Loberia où se trouve une réserve naturelle qui protège une colonie de lions de mer (sorte d’otaries) qui y réside à l’année. Nous ne pouvions pas les approcher de près ce qui a déçu les filles mais le point d’observation surplombait la plage. Cela permet aux animaux d’être tranquilles et de ne pas quitter l’endroit. Il y avait environ 5000 lions de mer. Les mâles faisaient beaucoup de bruit car la période de reproduction approche alors ils faisaient les beaux. Il faut savoir qu’une lionne de mer est enceinte quasiment toute sa vie. La gestation dure 11 mois et demi et les lions de mer ont donc chaque année 15 jours pour se reproduire.

      

     

     

    Nous avons poursuivi notre route et avons bivouaqué en bord de mer. Les filles et Max ont fait du cerf-volant qui a bien volé grâce au bon vent de Patagonie. Puis nous nous sommes promenés sur la plage et une otarie est venue s’amuser avec nous. Elle nous regardait, plongeait, nous regardait à nouveau, replongeait … C’est vraiment sympa de voir tous ces animaux dans leur environnement naturel.

     

     

     Page Précédente - Carnet de route Page Suivante


    1 commentaire
  • Lorsque nous sommes partis de Bahia Rosa, en plaisantant, Max m’a dit : « Regarde s’il n’y a personne. », il faut dire que nous avions vu une seule voiture en 24 heures. J’ai regardé en arrière et j’ai vu arrivé un camping-car, enfin, un gros 4x4 avec cellule. Des belges ! Francophones en plus. Nous avons papoté un petit moment et ils sont partis devant nous. La route était magnifique. Nous roulions entre la plage et les dunes.

     

     

     Mais à un moment, la plage a rejoint les dunes. Il y avait plus de 20 centimètres de sable sur la route. Max m’a dit : « Ca ne passera pas ! ». Mais nous n’avions pas envie de faire demi-tour car cela nous obligeait à refaire 100 kilomètres de piste puis à faire 100 kilomètres sur la route. Nous avons donc essayé de passer et effectivement, nous nous sommes ensablés mais heureusement Max avait pensé à tout pour nous tirer de là: les plaques de désensablement et la pelle de chantier. En 20 minutes nous étions sortis d’affaire. Nous avons fait 100 mètres et avons vu revenir Monique et André (les belges) qui venaient pour nous aider car ils se doutaient que nous ne passerions pas. Il y avait un deuxième passage difficile un peu plus loin où nous nous sommes de nouveau ensablés mais cette fois-ci, Monique et André étaient là et ils nous ont tirés d’affaire en deux temps, trois mouvements. 

    Punta Mejillon

     Nous sommes donc allés bivouaquer ensemble dans une autre réserve naturelle et leur avons offert l’apéro puis nous avons partagé le repas.

    Comme ils sont retraités, ils n’ont pas le CNED à faire tous les matins. Ils sont donc partis devant nous.


    votre commentaire
  • Le 31 Octobre, nous sommes arrivés à Puerto Madryn, porte d’entrée de la péninsule de Valdès. La péninsule de Valdès est une très grande réserve faunique, on peut y voir des baleines, des manchots, des lions de mer, des éléphants de mer, des guanacos (sorte de lama), des tatous…

    Après avoir fait les courses, nous longions la plage et dans cette ville de 80 000 habitants, nous avons vu nous premières baleines franches australes à environ 40 mètres du bord. Nous ne pensions pas pouvoir en voir en ville, un bon début avant la péninsule de Valdès.

     

     

    Nous avons rencontré un océanographe qui nous a un peu éclairé sur les réserves et l’écologie en Patagonie, beaucoup de choses ont été faites depuis 30 ans mais il reste encore beaucoup à faire, comme partout.

    Nous avons aussi rencontré 3 marseillais qui arrivait de Marseille en voilier et descendaient sur Ushuaia. Max serait bien parti avec eux.

    Le lendemain, nous sommes partis bivouaquer sur une plage à 10 kilomètres de Puerto Madryn sensée être le lieu de rendez-vous des baleines, malheureusement, nous n’en avons pas vu.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires